06 novembre 2006

Bulletin n° 11 : Le Coran : un livre unique

Au nom de Dieu, Tout Gracieux, Tout Miséricordieux


[47:24] Pourquoi n’étudient-ils pas le Coran ? Ont-ils des verrous sur leurs esprits ?

e Coran est le seul livre que nous a laissé le prophète Muhammad. C’est l’unique livre qui contient les lois religieuses de l’Islam. Par conséquent, le Coran est le seul et unique livre que le musulman doit suivre.

I - NOUS AVONS RENDU LE CORAN FACILE

Le verset 11:1 nous informe que le Miracle du Coran implique la conception mathéma-tique surhumaine de sa structure physique, et la composition simultanée d’un travail littéraire d’une excellence extraordinaire.

On peut être capable de réussir les exigences de la distribution numérique d’un simple modèle mathématique. Cependant, ceci est invariablement accompli aux dépens de la qualité littéraire. Le contrôle simultané du style littéraire et de la distribution mathématique complexe des lettres individuelles à travers le Coran (Appendice 1) est évident dans le fait que le Coran a été rendu facile à mémoriser, comprendre et apprécier. Contrairement à un livre écrit par l’homme, le Coran est agréable à lire de bout en bout, de façon infinie.

Le titre de cet Appendice ‘Nous avons rendu le Coran facile’ est répété dans la sourate 54, versets 17, 22, 32, et 40. Il se trouve que le texte arabe du Coran est composé de manière à rappeler au lecteur, ou à celui qui mémorise, la prochaine expression correcte, ou le prochain verset. DIEU nous a créés et Il connaît la manière la plus efficace pour fixer du contenu littéraire dans notre mémoire.
La mémorisation du Coran a joué un rôle vital dans la préservation du texte original, génération après génération, à une époque où les livres écrits étaient une rareté.

Sans même le réaliser, la personne qui mémorise le Coran est divinement aidée par un système littéraire complexe, lorsqu’il prononce les sons des mots coraniques. Presque chaque verset du Coran contient ce que j’appelle des ‘sonneries mémoires’. Leur fonction est de rappeler au lecteur ce qui vient après. Ce système est si vaste ; je vais seulement donner deux exemples illustratifs :

1) Dans la Sourate 2, les versets 127, 128, et 129 se terminent chacun avec deux noms différents de DIEU. Ces paires de noms sont :
. ‘Al-Samee Al-Aleem’ (Celui qui entend, l’Omniscient). ‘Al-Tawwaab Al-Raheem’ (Le Rédempteur, le Plus Miséricordieux)
. ‘Al-Azeez Al-Hakeem’ (Le Tout-Puissant, le Plus Sage)
S’il s’agissait d’un livre ordinaire, on aurait facilement mélangé ces six noms. Pas dans le Coran. Chacune de ces paires est précédée dans le même verset par une « sonnerie mémoire » qui nous rappelle la paire correcte de noms.

Ainsi, le verset 127 parle d’Abraham et Ismaïl élevant les fondations de la Ka’abah. Le verset se termine avec les noms ‘Al-Samee Al-Aleem’. Les sons proéminents ici sont ‘S’, ‘M’ et ‘Ayn’. Ces trois lettres sont proéminentes dans le mot ‘Ismaïl’. Nous remarquons que ce mot est délibérément reporté dans la phrase, tout en améliorant la qualité littéraire de celle-ci.
Ainsi, nous remarquons que le verset dit ceci :
‘Quand Abraham élevait les fondations de la Ka’abah, ensemble avec Ismaïl …’

Normalement, un auteur humain aurait plutôt écrit:
‘Quand Abraham et Ismaïl élevaient les fondations de la Ka’abah…’

Mais reporter les sons dans ‘Ismaïl’ les rapproche plus près de la fin du verset, et ainsi nous rappelle que les noms corrects de DIEU pour ce verset sont : ‘Al-Samee Al-Aleem’.Le verset 128 a pour mot prééminent ‘Tubb’ juste avant les noms ‘Al-Tawwaab Al-Raheem’. Le mot ‘Tubb’ sert ainsi de sonnerie mémoire.

Les noms de DIEU à la fin du verset 2:129 sont ‘Al-Azeez Al-Hakeem’. Les sons prééminents ici sont ‘Z’ et ‘K’. De façon évidente, la sonnerie mémoire dans ce verset est le mot ‘Yuzakkeehim’.

2) Un autre bon exemple est donné dans les versets 3:176, 177 et 178 où le châtiment des mécréants est décrit comme :
. ‘Azeem’ (terrible)
. ‘Aleem’ (douloureux)
. ‘Muheen’ (humiliant).
Dans un livre ordinaire, c’est-à-dire d’un auteur humain, on pourrait facilement mélanger ces trois descriptions. Mais nous remarquons que chacun de ces adjectifs est précédé par de puissantes sonneries mémoires qui empêchent un tel mélange.

Le mot ‘Azeem’ du verset 176 est précédé par le mot ‘Huzzun’ qui est caractérisé par une accentuation de la lettre ‘Z’. Ceci sert à nous rappeler de l’adjectif particulier à la fin de ce verset.
Le mot ‘Aleem’ du verset 177 est précédé par le son du mot ‘Iman’ pour servir de sonnerie mémoire, et le mot ‘Muheen’ du 3:178 est précédé par une abondance de ‘M’ et ‘H’ à travers ce verset.

D’autres exemples de sonneries mémoires incluent :- la fin du 3:173 et le début du 3:174,- la fin du 4:52 et le début du 4:53,- la fin du 4:61 et le début du 4:62,- la fin du 18:53 et le début du 18:54,- et beaucoup plus.

II - POURQUOI LE CORAN A ETE REVELE EN ARABE ?

Nous apprenons du verset 41:44 que les croyants sincères ont accès au Coran, quelle que soit leur langue maternelle. Par contre, il n’est pas permit aux mécréants d’avoir accès au Coran, même s’ils sont professeurs de langue Arabe (17:45, 18:57, 41:44, 56:79).

L’arabe est la langue la plus efficace au monde, spécialement en ce qui concerne l’élaboration précise des lois. Puisque le Coran est un livre de lois, il était crucial que de telles lois soient clairement formulées. DIEU a choisi l’Arabe pour Son Testament Final à cause de la raison évidente que c’est la langue la plus appropriée pour ce but. L’Arabe est spéciale dans son efficacité et sa précision.

Par exemple, le mot Anglais they [‘ils’] ne dit pas si les they sont mâles ou femelles. En Arabe, il y a un they pour les mâles (‘HUM’) et un they pour les femelles (‘HUNNA’). Il y a même un they pour deux mâles (‘HUMAA’) et un they pour deux femelles (‘HAATAAN’). Cette spécificité n’existe dans aucune autre langue.

J’en suis venu à apprécier l’efficacité de la langue Arabe quand je traduisais, par exemple le verset 2:228. Ce verset enjoint à la divorcée de renoncer à ses propres souhaits de divorcer de son mari, si elle découvre qu’elle est enceinte, et le mari souhaite se réconcilier – le bien-être de l’enfant devient prioritaire. L’efficacité de la langue Arabe fut extrêmement utile pour élaborer cette loi. Toute autre langue aurait rendu presque impossible de spécifier quels souhaits doivent prévaloir, au moins pas en aussi peu de mots qu’on le voit en 2:228.

Le mot ‘Qaalataa’ du verset 28:23, par exemple, se traduit en quatre mots en Anglais : « the two women said » [‘les deux femmes dirent’]. Telle est l’efficacité de la langue Arabe.

Une autre raison possible pour le choix de l’Arabe est le fait que ‘He’ [‘Il’] et ‘She’ [‘Elle’] n’implique pas nécessairement le genre mâle ou femelle. Ainsi, quand Dieu est désigné par ‘He’, ceci n’implique pas du tout le genre. Dieu soit glorifié ; Il n’est ni mâle, ni femelle. L’usage du ‘He’ pour se référer à Dieu en langue Anglaise, par exemple, a contribué à dépeindre une fausse image de Dieu.

Celle-ci n’a pas été particulièrement aidée par des expressions déformées telles que ‘Father’ [Père] pour se référer à Dieu. On ne trouve jamais une telle référence à Dieu dans le Coran.


III - LE CORAN EST TOUT CE DONT VOUS AVEZ BESOIN

Le Coran nous dit dans le verset 19:64 :

[19:64] Nous ne descendons que sur l’ordre de votre Seigneur. A Lui appartient notre passé, notre futur et tout ce qu’il y a entre eux. Votre Seigneur n’oublie jamais.

Dieu n’a pas oublié, par exemple, de nous dire comment dormir (18:109, 31:27). Mais les inventeurs de fausses doctrines telles que les Hadiths et la Souna sont venus avec des enseignements religieux dictant à leurs adeptes comment dormir, et même comment couper leurs ongles.

La Mosquée Sacrée de La Mecque et l’illégale ‘Mosquée Sacrée’ de Médine emploient des gens pour chercher, parmi les visiteurs fatigués, et frapper avec un bâton ceux qui s’endorment sur le mauvais côté !

Le Coran proclame que le Coran est complet, parfait et pleinement détaillé (6:19, 38, 114, 155, 50:45), et que les règles religieuses non spécifiquement mentionnées dans le Coran constituent une autre religion que l’Islam, c’est-à-dire la Soumission à Dieu (42:21, 17:46).

Les vrais croyants adoptent le Coran, le Coran en entier, et rien d’autre que le Coran. Ce principe est confirmé par le code mathématique du Coran. Le verset 46 de la sourate 17 proclame que nous devons adopter le Coran SEUL. Le mot ‘SEUL’ apparaît 6 fois dans le Coran : 7:70, 17:46, 39:45, 40:12 & 84, et 60:4. Toutes ces occurrences se réfèrent à Dieu, excepté la 17:46. Lorsqu’on additionne les numéros de sourates et de versets qui se réfèrent à ‘DIEU SEUL’, on obtient 361=19x19. Ceci prouve que 17:46 se réfère au ‘Coran SEUL’.
IV - LE CORAN : COMME AUCUN AUTRE LIVRE

Le Coran est le Testament Final de DIEU à l’humanité, et Il s’est engagé à le protéger de la moindre distorsion (15:9). Ainsi, le Coran est encadré par d’invisibles forces qui le gardent et le servent (13:39, 41:42, 42:24).Contrairement à tout autre livre, le Coran est enseigné par Dieu (55:1-2) ; Il nous enseigne ce dont nous avons besoin au moment où nous en avons besoin. C’est pourquoi nous pouvons lire le Coran des centaines de fois sans être ennuyés. Nous pouvons lire un roman, par exemple, seulement une fois. Mais le Coran peut être lu un nombre infini de fois, et nous en tirerons toujours de nouvelles et précieuses informations à chaque fois.

Par contre, les lecteurs non sincères – ceux qui lisent le Coran pour y trouver des erreurs – sont détournés du Coran (7:146, 17:45, 18:57, 41:44). En fait, les forces invisibles de Dieu les aident à trouver les erreurs qu’ils cherchent. Puisque le Coran est parfait, de telles « erreurs » servent uniquement à révéler la stupidité des ennemis de Dieu.

Dieu utilise Ses propres attributs pour décrire le Coran ; Il appelle le Coran :
. ‘Azeem’ = Grand (15:87)
. ‘Hakeem’ = Plein de sagesse (36:2)
. ‘Majid’ = Glorieux (50:1)
. ‘Karim’ = Honorable (56:77).

Que peut-on dire de plus ? Puisque le Coran est le message de Dieu à tout le monde, le Coran est accessible aux croyants, indépendamment de leur langue (41:44).

Ceci explique un profond phénomène : les croyants qui ne connaissent pas l’Arabe connaissent le Coran mieux que les mécréants parlant l’Arabe. A cause des forces invisibles du Coran, le Coran est agréablement accessible aux croyants sincères et est totalement inaccessible aux mécréants (17:45, 18:57, 56:79).

Références: Cet article a été créé à partir des sources citées ci-dessous.

· QURAN, THE FINAL TESTAMENT by Rashad Khalifa, ph.D.
· Appendix 3 – We made the Quran easy [54:17]
· Appendix 4 – Why was the Quran revealed in Arabic?
· Appendix 18 – Quran is all you need
· Appendix 20 – Quran: unlike any other book


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15 octobre 2006

Bulletin n° 10 : Le statut de la femme en Islam

Au nom de Dieu, Tout Gracieux, Tout Miséricordieux

La révélation du Quran a été un moment capital dans l’histoire de l’humanité, concernant notamment les droits universels. Malheureusement, dans son ignorance, l’être humain n’a pas su profiter de cette formidable opportunité pour créer une société juste. Ceci est tout particulièrement vrai pour le statut de la femme.

En effet, que ce soit en Occident ou en Orient, aucune société humaine n’a réussi à valoriser la femme et le rôle qu’elle doit jouer dans la société, comme le Quran nous commande de le faire. Par exemple, il n’y a que depuis une centaine d’années (1850) que les femmes en Angleterre ont le droit de posséder une propriété et le divorce n’est devenu accessible qu’en 1857. En France, le droit de vote pour les femmes n’existe que depuis 1945. Les femmes Musulmanes ont ces droits depuis 1400 ans.

Dans le monde islamique d’aujourd’hui, la majorité des femmes sont traitées par les hommes comme des citoyens de seconde zone. Ce statut discriminatoire n’est pas attribuable au Quran mais à d’autres lois religieuses. Ceci en dépit du fait que Dieu nous informe que le Quran est complet, parfait, pleinement détaillé et qu’il est la seule source de lois religieuses pour les soumis (Musulmans).


L’ORIGINE DU STATUT DISCRIMINATOIRE DE LA FEMME


Eve à l’origine du péché

Une étude de la manière dont la Bible traite Eve expliquerait la cause à l’origine de tous les problèmes dont les femmes souffrent aujourd’hui. Lire Genèse 3:1–24.


Quand Dieu a demandé à Adam pourquoi il a mangé de l’arbre défendu, il a répondu, selon l’Ancien Testament :

« L'homme répondit: La femme que tu as mise auprès de moi m'a donné de l'arbre, et j'en ai mangé. Et l'Éternel Dieu dit à la femme: ‘Pourquoi as-tu fait cela ?’ La femme répondit: ‘Le serpent m'a séduite, et j'en ai mangé’. » Genèse 3:12-13

Comme nous pouvons le voir ici, Adam qui a commis le péché de manger de l’arbre défendu en rend Eve responsable. Depuis, des hommes de toutes générations ont rendu Eve fautive de leurs péchés. Nous voyons que dans la Bible, Eve est fautive et est punie, ainsi que toutes les Eves à venir, pour le péché qu’elle a fait.

« Toute malice est peu de chose près de la malice d’une femme […] La femme est à l’origine du péché et c’est à cause d’elle que tous nous mourrons. » Ecclésiastique (25:19-24)

«Et ce n’est pas Adam qui fut séduit, mais c’est la femme qui séduite, tomba dans la transgression.» Timothée 1 (2:11-14)

L’histoire d’Adam selon le Quran

En lisant la même histoire dans le Quran (versets 2:31–36, 7:19–25, 20:115–123), on constatera que Dieu n’a jamais blâmé Eve pour le péché qu’Adam a commis. Selon le Quran, tous les deux sont dupés par le diable, et ont été punis pour leur péché en étant évincés du Paradis. Eve n’a pas reçu de réprimande plus dure qu’Adam et n’a pas été menacée de misère pour elle et sa progéniture femelle comme cela est décrit dans la Bible.

En Islam (Soumission à DIEU), les histoires sur Eve responsable d’avoir fait pécher Adam ne se trouvent que dans les livres de Hadiths et l’on peut facilement reconnaître l’influence des croyances juives sur ceux qui ont écrit ces livres.
En résumé, tandis que la Bible (et les Hadiths corrompus) rendent Eve fautive, le Quran tient à la fois Adam et Eve responsables pour le péché d’avoir mangé de l’arbre défendu. L’Islam tient chacun (homme ou femme) responsable de ses actes.

« … Une âme ne tire profit que de ses propres œuvres, et personne ne porte la charge d’un autre. … » Quran (6:164)


L’EGALITE ENTRE L’HOMME ET LA FEMME

Dieu considère les hommes et les femmes, en tant qu’êtres spirituels, égaux les uns envers les autres. Le Quran nous dit :

« Leur Seigneur leur répondit : « Je ne manque jamais de récompenser tout travailleur parmi vous pour n’importe quelle œuvre que vous faites, que vous soyez HOMME OU FEMME – VOUS ETES EGAUX LES UNS LES AUTRES… » Quran (3:195)

Les mauvais traitements, l’avilissement et l’humiliation des femmes dans les pays soi-disant ‘islamiques’, sont venus de la désertion du Quran en faveur des fabrications écrites dans les livres de Hadiths. Les droits que Dieu garantit aux femmes Musulmanes ne peuvent être remis en cause par un mensonge écrit dans un livre fait par un homme. Alors que Dieu rend hommes et femmes spirituellement égaux (3:195), les traditionalistes, qui préfèrent les Hadiths au Quran, rappellent toujours aux femmes ce présumé Hadith:

« Les femmes sont naturellement, moralement et religieusement déficientes. » (Bukhary)

Ce qu’écrit Bukhary n’est pas ce que Dieu dit, ni ce que le prophète qui représente le message de Dieu aurait pu dire, car cette déclaration est totalement contre le Quran. Parce que les femmes n’ont habituellement pas la force physique de l’homme, les spécialistes des Hadiths les voient comme « naturellement déficientes. » Ils oublient que les femmes ont d’autres qualités naturelles par lesquelles elles sont supérieures aux hommes comme leur …

… capacité à endurer la souffrance, la capacité à porter les enfants, etc. Ils voient les femmes « moralement déficientes », ignorant commodément le fait que la grande majorité des individus emprisonnés pour meurtre, viol, maltraitance sur enfants, etc… sont des hommes. Ils prétendent que les femmes sont « religieusement déficientes » mais ce sont eux (pas Dieu dans le Quran) qui interdisent à leurs filles et à leurs épouses de prier et de jeûner durant leur période de menstruation et découragent les femmes d’aller à la mosquée, même pour les prières du vendredi.

Cependant, ce que Dieu a révélé dans le Quran est très différent. L’égalité spirituelle entre les hommes et les femmes est très clairement définie :

« Quant à ceux qui mènent une vie droite, HOMME OU FEMME, tout en croyant, ils entrent au Paradis ; sans la moindre injustice. » Quran (4:124)

« Quiconque travaille à la droiture, HOMME OU FEMME, tout en croyant, nous leur accorderons une vie heureuse dans ce monde, et nous leur paierons sûrement leur pleine récompense (au Jour du Jugement) pour leurs bonnes œuvres. » Quran (16:97)

« Quiconque commet un péché est juste requis pour cela, et quiconque œuvre à la droiture – HOMME OU FEMME – tout en croyant, ceux-ci entreront au Paradis dans lequel ils reçoivent des provisions sans aucune limite. » Quran (40:40)

Il est temps de revenir au Quran, et de croire en Dieu, avant qu’un jour ne vienne où le messager se plaindra à Dieu que les Musulmans ont déserté le Quran (25:30).


LA MALTRAITANCE À L’ENCONTRE DE LA FEMME

La maltraitance des hommes à l’encontre des femmes n’est pas due aux enseignements des Ecritures, mais à un instinct naturel de domination. Malgré les avancées dans la compréhension des patterns comportementaux des individus, civilisés ou non, les sociétés modernes n’ont pas trouvé une issue salutaire à ce comportement agressif. Dieu a décrété une loi édifiante pour aider les hommes à se contrôler et à résoudre tous les problèmes avant de recourir à une agression physique.

« Les hommes sont tenus responsables pour les femmes… Si vous expérimentez une rébellion (Neshooz) des femmes, vous devez d’abord leur parler, puis (vous pouvez utiliser des moyens de désapprobations) en les abandonnant au lit, puis vous pouvez (en tant que dernière alternative) les battre. Si elles vous obéissent, vous n’êtes pas autorisés à transgresser contre elles.» Quran (4:34)

De prime abord, ce verset semble encourager la maltraitance des femmes. Mais en le lisant attentivement, on réalise qu’il interdit de les maltraiter, en utilisant la meilleure approche psychologique possible. Discuter d’abord, puis éviter les relations sexuelles, donne le temps et la distance nécessaire aux époux pour permettre de se calmer, d’examiner le problème et de trouver un arrangement. Il n’y aura pas de maltraitance si l’homme suit les commandements dans l’ordre décrété ; il n’y aura maltraitance que si l’homme ne suit pas ces commandements, et ne réussit pas se calmer et à se raisonner ou à raisonner sa femme.

Le thème de la sourate 4 est la défense les droits de la femme. L’interprétation de ses versets doit être en faveur des femmes. Malheureusement le verset 4:34 est abusé. Ignorant leurs droitures, les hommes se focalisent sur la troisième étape lors de ces circonstances difficiles décrites en 4:34, ils omettent les deux premières étapes et s’arrogent le droit de frapper leurs femmes. Le droit donné à l’homme en 4:34, n’est acceptable que s’il se trouve dans la situation où sa femme commet à maintes reprises un « Neshooz » (acte injuste, méchant et rebelle). Appliquer cette loi aux désaccords normaux entre époux est injustifiable. En outre, pour qu’un homme prétende à ce droit, il doit d’abord respecter les droits de sa femme et suivre tous les aspects du commandement sans en omettre une partie.

Dieu décrète pour les hommes et les femmes des droits et des obligations équitablement (2:228). En réalité, un croyant n’en viendrait JAMAIS au stade de frapper sa femme. Il serait trop soucieux d’examiner d’abord ses intentions, à cause de sa crainte de Dieu, avant d’exercer ce droit. Arriver à ce stade, le mariage en est à sa fin, donc le verset suivant dit : « Si un couple craint la séparation … ». La plupart des femmes ne jouissent pas aujourd’hui de la protection que le verset 4:34 leur accorde.

Elles sont traitées injustement et sont battues sans raisons. Selon le verset 4:34, même si le mari a une bonne raison, il n’a pas le droit de battre sa femme avant les étapes précédentes.
La responsabilité de la femme dans le mariage commence le jour où elle choisit un mari. Si elle veut jouir des droits que Dieu lui a donnés, elle doit obéir aux commandements de Dieu et choisir un croyant. Ainsi, elle peut s’attendre à ce qu’il la traite en accord avec les décrets de Dieu, et qu’il ne transgresse pas contre elle. Si elle choisit d’ignorer les commandements de Dieu, elle doit savoir qu’il y aura des conséquences. Par ailleurs, les hommes doivent apprendre à respecter le verset 4:34. Nous apprenons aussi que les justes répriment la colère (3:134).

La relation saine entre le mari et la femme est exprimée dans le verset suivant:

« …Il créa pour vous des conjoints à partir de vous-mêmes, afin d’avoir la tranquillité et le contentement … Il plaça dans vos cœurs amour et attention à l’égard de vos conjoints… » Quran (30:21)

Pendant une période difficile:

« …Vous devez les traiter gentiment. Si vous ne les aimez pas, vous pouvez ne pas aimer quelque chose dans quoi DIEU a placé beaucoup de bien. » Quran (4:19)

Et quand le divorce a lieu:

« La femme divorcée doit être autorisée à vivre amicalement dans la même maison, ou la quitter amicalement. Il n’est pas légitime pour le mari de reprendre quelque chose qu’il lui avait donné…» Quran (2:229)

Une CROYANTE et un CROYANT n’en arriveront JAMAIS à ce que la situation de frapper la femme entre en cas de figure. Un couple croyant se consultera et s’entendra sur le meilleur moyen de résoudre leurs différents comme dans le verset 4:34 et l’Ecriture entière le recommande.

Nous devons savoir que nous ne sommes pas dans ce monde pour protéger les comportements injustes. Nous sommes dans ce monde pour qu’il nous soit donné une dernière chance de faire le bon choix et de nous soumettre à Dieu seul. Faire le mauvais choix aura des conséquences pour nous tous, à la fois dans ce monde et dans l’Au-delà éternel, pour les femmes et les hommes équitablement.

LES MENSTRUATIONS

L’Ancien Testament considère qu’une femme ayant ses menstruations est souillée et impure. En outre, son impureté « infecte » les autres également. Celui et tout ce qu’elle touche devient souillé pendant un jour.

« Quand une femme est atteinte d’un écoulement, que du sang s’écoule de ses organes, elle est pour sept jours dans son indisposition, et quiconque la touche est impur jusqu’au soir…» Lévitique (15:19–23)

Le Quran dit que les menstruations ne sont nuisibles que lors des relations sexuelles. Ce qui est une réalité selon la médecine moderne. Au-delà de cette recommandation spécifique, liée à des raisons d’hygiène, le Quran ne considère pas la femme comme impure à cause de ses menstrues. Elle peut donc vivre tout à fait normalement, sans être mise en quarantaine ou que ne lui soit interdite l’observation de ses obligations religieuses.

« Ils te questionnent au sujet de la menstruation : dis, « C’est nuisible ; vous devez éviter les relations sexuelles avec les femmes durant la menstruation, ne les approcher pas tant qu’elles n’en sont pas débarrassées. Une fois qu’elles en sont débarrassées, vous pouvez avoir une relation avec elles… Il aime ceux qui sont propres. » Quran (2:222)

Les seules circonstances qui nous rendent impures aux yeux de Dieu, quand vient le moment de faire les prières, sont mentionnées en 5:6 et 4:43. Dans aucun de ces versets, il n’est dit que la menstruation est une de ces circonstances. Tout ce que nous devons faire pour nous purifier pour la Salat, c’est le Wudu (les ablutions).


LE CODE VESTIMENTAIRE DES FEMMES

« O enfants d’Adam, nous vous avons fourni des vêtements pour couvrir vos corps, aussi bien que pour le luxe. Mais le meilleur vêtement est le vêtement de la droiture… » Quran (7:26)

« O prophète, dis à tes femmes, tes filles, et les femmes des croyants qu’elles doivent rallonger leurs vêtements. Ainsi, elles seront reconnues (en tant que femmes vertueuses) et éviteront d’être insultées… » Quran (33:59)

« Et dis aux croyantes de baisser leurs yeux, et de maintenir leur chasteté. Elles ne doivent pas révéler des parties de leurs corps, excepté ce qui est nécessaire. Elles doivent couvrir leurs poitrines… Elles ne doivent pas frapper de leurs pieds lorsqu’elles se promènent afin de secouer et révéler certains détails de leurs corps… » Quran (24:31)

Les versets cités ci-dessus sont les seuls versets dans le Quran énonçant le code vestimentaire pour les femmes. Les Musulmans d’aujourd’hui ont créé un mode vestimentaire déraisonnable pour les femmes, basé sur la tradition et les coutumes.


LA POLYGAMIE

« Si vous estimez que c’est mieux pour les orphelins, vous pouvez épouser leurs mères – vous pouvez en marier deux, trois ou quatre. Si vous avez peur de devenir injuste, alors vous devez vous contenter d’une seule ou de celles que vous avez déjà. En outre, vous êtes plus sûr d’éviter des difficultés financières. » Quran (4:3)

« Vous avez beau essayer, vous ne pouvez jamais être équitable en vous occupant de plus d’une femme… » Quran (4:129)

Il est clair que selon ces versets, le Quran décourage la polygamie. La polygamie n’est acceptable que pour le bien des orphelins, toutes autres raisons n’est qu’un abus des lois coraniques.


PRENDRE DES VERSETS HORS CONTEXTE

« O vous qui croyez, quand vous contractez un prêt pendant une période, vous devrez l’écrire… Deux hommes devront servir en tant que témoins ; s’il n’y a pas deux hommes, alors un homme et deux femmes dont le témoignage est acceptable pour tous. Ainsi, si une femme est partiale, l’autre peut lui rappeler… » Quran (2:282)

Les transactions financières sont les SEULES situations où deux femmes peuvent remplacer un homme en tant que témoin. Ceci est pour se protéger de la réelle possibilité qu’un des témoins puisse marier l’autre témoin, et faire ainsi qu’elle soit partiale. Des lois déraisonnables ont été faites et continuent à être faites pour abuser ce verset, donnant à la femme un statut inférieur dans la société.

LES FEMMES DIRIGEANTES

Un des principaux sujets de controverse pour ceux qui ne connaissent pas l’Islam est le rôle de la femme dans le système politique. Selon le Quran, les femmes ont un rôle à jouer en politique.

« Nous te racontons l’histoire la plus juste par la révélation de ce Quran. Avant ceci, tu étais totalement inconscient. » Quran (12:3)

« Dans leur histoire, il y a une leçon pour ceux qui possèdent l’intelligence… » Quran (12:111)

Le rôle d’une femme dans l’histoire du monde pour autant que les Musulmans soient concernés est l’histoire de Belquees, la Reine de Saba (voir 27:22–44). Dieu nous a donné sont histoire dans le Quran pour nous faire savoir qu’une femme au pouvoir n’est pas choquant, en ce qui concerne Dieu.

Belquees est représentée comme étant un dirigeant démocratique qui consultait son peuple avant de prendre des décisions importantes (voir 27:29).

Elle est allée chez Salomon, lui a parlé, a pris des décisions pour elle et son peuple, sans se cacher derrière un mur ou un homme. Après avoir témoigné de ce que Dieu a donné à Salomon, elle est devenue une soumise (27:44), tout en restant la Reine de Saba.

Ici nous avons l ‘exemple d’une des premières femmes Musulmanes ayant la responsabilité d’une nation. Dieu n’a jamais interdit à une femme de faire partie de la classe dirigeante. Souvenons-nous que deux femmes Musulmanes ont été Premier Ministre au Pakistan et en Turquie.



CONCLUSION

Nous devons nous référer au seul Quran pour définir le statut des femmes. Selon le Quran l’homme et la femme sont égaux. Refuser un droit que Dieu a donné à une femme est une offense et un détournement de la loi de Dieu.

Lionel

Références: Cet article a été créé à partir des sources citées ci-dessous.

· QURAN, THE FINAL TESTAMENT by Rashad Khalifa, ph.D.
· Les femmes en Islam : Submission.org.
· La faute à Eve : Submission.org.
· Les hommes et les femmes sont-ils égaux par L. Spray.
· Les violences domestiques de Fatimah Khaldoon.
· Les femmes et la politique en Islam : Submission.org.


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Bulletin spécial : Le Ramadan

Au nom de Dieu, Tout Gracieux, Tout Miséricordieux


[2:185] Ramadan est le mois durant lequel le Coran a été révélé, procurant un guide pour les gens, des enseignements clairs, et le livre de lois. Ceux d’entre vous qui sont présents en ce mois doivent jeûner …

e mois de Ramadan est un mois spécial pour les musulmans. C’est une opportunité pour chaque musulman d’acquérir plus de crédits en faisant preuve de plus de ferveur dans l’adoration de DIEU. Troisième pilier de l’Islam, le jeûne du Ramadan (Siyaam) procure de nombreux avantages. L’absence des préoccupations habituelles pour nourrir le corps - pendant le jeûne – entraîne un développement de notre vie spirituelle, et donc un moyen de se rapprocher de DIEU.

I – LE MOIS DE RAMADAN

Ramadan est le 9ème mois du calendrier islamique, qui est un calendrier lunaire. Dans ce système, le jour commence au crépuscule (prière de Maghrib) et prend fin au crépuscule suivant.

Beaucoup de sectes musulmanes insistent pour voir physiquement la lune alors qu’il n’y a aucune telle exigence dans le Coran. DIEU nous précise qu’IL a fait du soleil et de la lune des ‘moyens de calcul du temps’ (6:96, 10:5, 17:12, 55:5). Le calcul implique qu’on n’ait pas besoin de voir la lune à l’œil nu. De nos jours, divers observatoires dans le monde (tels que le U.S Naval Observatory Astronomical Applications) peuvent prévoir l’apparition de la ‘nouvelle lune’ grâce à des calculs astronomiques très précis, et ce sur plusieurs années à l’avance.

Le début du mois de Ramadan dépend de l’heure d’apparition de la nouvelle lune par rapport au crépuscule (Maghrib).

Le début du mois de Ramadan

Si, dans votre zone, l’heure d’apparition de la nouvelle lune se situe avant le crépuscule, alors le mois de Ramadan commence le lendemain. Par contre, si l’apparition de la nouvelle lune se situe après le crépuscule, alors cette nuit est considérée comme faisant parti du dernier jour du mois précédent (Sha’ban). Par conséquent, le mois de Ramadan ne commence que le surlendemain.

La fin du mois de Ramadan

Si, dans votre zone, l’apparition de la nouvelle lune se situe avant le crépuscule, alors le mois de Ramadan prend fin ce crépuscule car le lendemain est le premier jour du mois de Shawwal. Par contre, si l’apparition de la nouvelle lune a lieu après le crépuscule, alors le lendemain appartient au mois de Ramadan. Le mois de Shawwal ne commencera que le surlendemain.


II – LE JEUNE DU RAMADAN (Siyaam)

L’être humain comprend deux entités : le corps et l’âme. L’âme représente la véritable personne ; c’est l’âme qui a besoin des nourritures spirituelles telles que Salat, Zakat et Siyaam.

Ramadan est un mois béni de jeûne pour vivifier notre âme. Durant ce mois, le musulman est tenu de jeûner à partir du moment où ‘le fil blanc de la lueur du jour se distingue du fil noir de la nuit’ à l’aube jusqu’au coucher du soleil (2:187). Pendant cet intervalle de temps, il doit s’abstenir de manger, de boire, de fumer et d’avoir des relations sexuelles. Il est permis de prendre un repas - appelé suhoor - avant l’aube.

DIEU nous explique dans Son livre tout ce qu’il y a à savoir sur le rite du jeûne dans la sourate 2, versets 183 à 187.

Ainsi apprend-on que jeûner est obligatoire pour toute personne qui peut le supporter.
Les gens qui ne peuvent supporter le jeûne doivent – chaque jour - nourrir une personne pauvre. Les gens malades ou en voyage sont tenus de rattraper les jours manqués. Comme on le lit dans le Coran, DIEU – dans son immense miséricorde – a accommodé le rite du jeûne pour chaque type de situation, afin que Ses serviteurs puissent se soumettre à Ses commandements et remplir aisément leurs obligations (2:185).

Le calendrier islamique, plus court de 11 ou 12 jours que le calendrier grégorien, migre à travers les saisons. Ainsi, si le mois de Ramadan commence le 20 Janvier d’une année, alors il commencera le 9 Janvier l’année suivante. De cette façon, la durée de la journée - et de l’intervalle de temps du jeûne - varie d’un endroit à l’autre au fil des années. Plus on s’écarte de l’équateur, plus l’amplitude de variation est grande. De sorte que chaque musulman, quelque soit l’endroit où il vit, aura sur plusieurs années une journée moyenne de jeûne d’environ 13.5 heures. DIEU est Omniscient.

Par ailleurs, il est scientifiquement prouvé que le jeûne procure un bienfait physio-logique, dans la mesure où il permet une rupture dans le cycle rigide des habitudes du corps.

Soif et faim uniquement ?

Le jeûne nous permet de faire l’expérience de la faim et de développer de la sympathie envers ceux qui en souffrent ; cela nous amène à comprendre l’importance vitale de la Zakat pour les nécessiteux. En ce sens, le jeûne nous permet d’apprendre à apprécier et à être reconnaissant pour les bienfaits dont DIEU nous comble tous les jours.

Mais le jeûne est surtout l’occasion de nous concentrer sur notre ‘entité réelle’ et sa nourriture spirituelle. Son ultime but est défini dans le Coran en ces termes :

[2:183] O vous qui croyez, le jeûne vous est prescrit comme il a été prescrit à ceux d’avant vous, afin que vous atteigniez le salut (félicité).

Le jeûne du Ramadan a donc un rôle salvateur pour le croyant. Dans le but d’atteindre cet objectif, nous devons nous abstenir de tout comportement pouvant compromettre nos chances de réussite.
Nous devons nous abstenir de suspicions, de colères et de mauvaises pensées. Nous devons profiter de ce mois pour purifier notre âme, par une adoration plus intensive et plus soutenue, par la lecture continue du Coran, par des dons de charités, et par la réalisation de bonnes œuvres.

Comme tous les autres rites religieux donnés par DIEU, le jeûne du Ramadan est un formidable moyen de développer l’âme en préparation pour l’Au-delà. En effet, il permet un regain du souvenir de DIEU pendant tout le mois. Le temps passé avant l’aube pour se préparer pour le jeûne, les supplications faites à DIEU pour Son soutien afin de nous faciliter le jeûne, la coupure du jeûne, et les soirées passées à commémorer et glorifier DIEU, tout cela nous aide à nous rapprocher de DIEU.

Chaque instant que nous nous soumettons aux commandements divins en nous abstenant de manger et de boire de l’aube au coucher du soleil, nous nous rappelons automatiquement de DIEU et LE louons consciemment et inconsciemment.

[33:35] Les musulmans et les musulmanes, les croyants et les croyantes, … les hommes qui jeûnent et les femmes qui jeûnent, … les hommes qui commémorent DIEU régulière-ment et les femmes qui commémorent ; DIEU a préparé pour eux le pardon et une grande récompense.

Pendant le Ramadan, nous prenons mieux conscience de notre vie religieuse de façon générale. Certains passent une partie de la journée à écouter la récitation du Coran à la mosquée ; nous devenons plus assidus dans nos prières, car chaque Salat nous amène vers la fin de la journée et donc de la coupure du jeûne.

Le Coran nous recommande de joindre des groupes d’études coraniques (18:28). Bien évidemment, on peut former un groupe d’étude au niveau du cercle familial afin de faire bénéficier ses enfants et ses proches des enseignements de DIEU dans le Coran.

Les dix derniers jours (89:2) du Ramadan sont marqués par une intense ferveur religieuse dont le point culminant se situe la nuit de Lailat ul-Qadr (voir encadré page suivante).
C’est durant cette nuit spéciale que le prophète Muhammad reçut le Coran entier en son coeur. Ensuite le Coran lui a été révélé, progressivement, dans la mémoire tout au long de sa mission, en fonction des évènements (17:106, 25:32).

LA NUIT DE LA DESTINEE

La Nuit de la Destinée (Lailat ul-Qadr) est une nuit extrêmement importante du mois de Ramadan. C’est la nuit durant laquelle notre code de conduite, le Saint Coran, a été révélé (2:185) par le Seigneur de l’Univers au prophète Muhammad. DIEU décrit cette nuit comme étant meilleure que mille mois (voir sourate 97).

[97:0] Au nom de DIEU, le Tout Miséricordieux, le Plus Miséricordieux
[97:1] Nous l’avons révélé durant la Nuit de la Destinée (Lailat ul-Qadr).
[97:2] Quelle merveille que la Nuit de la Destinée (Lailat il-Qadr) !
[97:3] La Nuit de la Destinée (Lailat ul-Qadr) est meilleure que mille mois.
[97:4] Durant celle-ci descendent les anges et l’Esprit, par permission de leur
Seigneur, pour exécuter tout ordre.
[97:5] Elle est paix jusqu’à l’apparition de l’aube.

Parce que Lailat ul-Qadr est une nuit très spéciale, certains musulmans passent cette nuit entière en commémorant DIEU le Tout Miséricordieux, soit dans leur cercle privé ou à la mosquée avec d’autres musulmans.

Bien que la Nuit de la Destinée soit la 27ème nuit de Ramadan, les adeptes des innovations n’en sont jamais surs. Ils ont leurs propres livres (hadiths) à suivre, en dehors du Coran. Dans l’un d’entre eux, Sahih Bukhary, il est rapporté que le prophète et ses compagnons connaissaient la nuit précise de Lailat ul-Qadr, mais plus tard, DIEU l’a fait oublier ! Dans un autre hadith, il est rapporté que Lailat ul-Qadr change d’année en année !

Les vrais musulmans font toujours confiance à leur Seigneur, car ils savent que DIEU est Le plus digne de confiance. Quand DIEU le Tout-Puissant nous informe dans Son livre authentique que « Nous n’avons rien omis dans ce livre » (6:38), ils savent que tout ce dont ils ont besoin se trouve dans cette révélation divine.

Raison pour laquelle, bien avant la découverte du Code Mathématique divin (19) par Rashad Khalifa, certains érudits musulmans avaient cherché la date exacte de Lailat ul-Qadr dans le Coran. Certains avaient vu un signe dans la sourate 97 (Al-Qadr). Dans cette sourate, il est intéressant de noter que DIEU a mentionné ‘Lailat ul-Qadr’, une expression se composant de 9 lettres arabes, exactement trois fois : dans les versets 1, 2, et 3. Le signe était que 9 x 3 = 27, qui signifie que c’est la 27ème nuit de Ramadan.

Confirmation mathématique

Le Code Mathématique du Coran, basé sur 19, sert de moyen d’authentification pour toute information extraite du livre de DIEU. En ce sens, il permet de repousser toute spéculation en ce qui concerne la date exacte de cette nuit spéciale.

La valeur numérique ‘Lailat ul-Qadr’ est 410. Les neuf lettres arabes composant cette expression ont les valeurs numériques* suivantes (noter qu’il s’agit ici de l’équivalent des lettres arabes) :
L = 30, Y = 10, L = 30, T = 5, A = 1, L = 30, Q = 100, D = 4, R = 200

Si on ajoute 410, le total des nombres ci-dessus, au numéro de la sourate (97) et aux numéros des versets dans lesquels l’expression ‘Lailat ul-Qadr’ apparaît, on obtient:
410 + 97 + 1 + 2 + 3 = 19 x 27

Gloire à DIEU

* Les valeurs numériques : A l’époque de la révélation du Coran, au 7ème siècle, les chiffres tels que nous les connaissons aujourd’hui n’existaient pas encore. Ce sont les lettres de l’alphabet (arabe) qui étaient utilisées pour représenter les nombres, chaque lettre ayant une valeur numérique bien définie. Ce système de valeur numérique joue un rôle primordial dans le Miracle Mathématique du Coran.

III - LES INNOVATIONS

Comme avec presque tout le reste de la religion, les musulmans finissent par annuler leurs actes d’adoration en suivant des lois formulées par des religieux corrompus ou issues des hadiths et de la souna (9:31, 22:8). Ces règles écrites par les hommes n’ont aucun fondement dans le Coran, sont difficiles à respecter, et repoussent souvent les gens de l’Islam (3:99, 6:26, 9:34). En voici que nous analysons à la lumière du Coran et que vous pourrez partagez avec vos amis et votre famille (17:36).

Le mois de Ramadan doit-il faire 30 jours ?

Ceci est une idée fausse sans fondement. DIEU nous ordonne de jeûner pendant le mois de Ramadan, mais DIEU ne dit pas d’ajuster le mois pour jeûner 30 jours. En fonction de la position de la nouvelle lune, certaines zones peuvent avoir un mois lunaire de 29 jours certaines années.

Doit-on faire des prières surérogatoires ?

La majorité des musulmans considèrent la prière (Salat) comme étant la base de la religion ; en conséquence, ils pensent que c’est en faisant beaucoup de prières qu’ils sont plus pieux. Le Coran nous apprend que cela est faux ; c’est l’obéissance aux rites décrétés par DIEU qui rend pieux.

[22:32] En vérité, ceux qui respectent les rites décrétés par DIEU démontrent la piété de leurs coeurs.

Les seules prières décrétées par DIEU sont Fadjr, Zuhr, Asr, Maghrib et Isha ; elles doivent être accomplies dans un format mathématique spécial qui déclenche une combinaison mystique dans l’univers et établit le contact direct avec DIEU. Ce sont ces 5 prières que DIEU nous a prescrit toute l’année, ni plus, ni moins.

Malheureusement les gens ont inventé des prières supplémentaires qui n’existent pas dans le Coran. Des prières telles que les ‘Wajib’, ‘Sunnat’ et ‘Nafil’ sont de fausses prières qui détruisent le code mathéma-tique des prières décrétées par DIEU.

Il y a même une autre prière, appelée prière de ‘Tarawih’ qui fait son apparition pendant le mois de Ramadan, et qui consiste en différentes façons de faire et en un nombre impressionnant de rakats suivant la préférence pour tel ou tel hadith parmi la multitude de sectes à travers le monde musulman (6:159, 30:32).

Lors de certaines sessions de Tarawih, les gens se lèvent et s’assoient tellement qu’ils finissent par être ennuyés et fatigués. La plupart des mosquées divisent le Coran en 30 parties égales et récite une partie chaque nuit de Ramadan juste pour le but de terminer le Coran, sans que personne ne se donne la peine d’écouter et encore moins de comprendre (2:171, 7:204).

Au lieu de s’adonner à ces pratiques erronées, les musulmans devraient suivre les commandements de DIEU dans le Coran:
Þ en méditant durant la nuit (17:79, 25:64, 26:217-219, 73:2),
Þ en méditant sur Son nom (7:180, 50:40, 56:74, 76:25),
Þ en cherchant Sa miséricorde (3:191-192, 20:130, 32:15-16, 40:55),
Þ en se joignant à ceux qui étudient Ses révélations (18:28).
Tout ceci aussi bien pendant Ramadan que pendant le reste de l’année.

La Zakat: seulement pendant le Ramadan ?

La Zakat est tellement importante que DIEU réserve Sa miséricorde à ceux qui la donnent (7:156). Le Coran nous apprend que la Zakat doit être donnée tout au long de l’année - chaque fois que nous percevons un revenu, et pas seulement pendant le mois de Ramadan [voir le bulletin n°9 – La Zakat (charité obligatoire)].

Les actes du Ramadan sont-ils plus saints ?

Le jeûne de Ramadan est l’un des nombreux cadeaux que DIEU nous fait. Mais le Coran ne dit nulle part que les rites religieux, tels que la Salat et la Zakat, pendant le mois de Ramadan sont meilleurs que pendant le reste de l’année. Il est également faux de croire que pendant le Ramadan, l’âme est raffermie et devient si forte que cela efface vos péchés pendant le reste de l’année. Tout cela n’est que pures conjectures des traditionalistes.

Doit-on faire des jeûnes surérogatoires ?

DIEU n’a prescrit le jeûne, hormis Ramadan, que dans certaines circonstances précises. Par exemple pour réparer un serment qu’on a violé (5:89), dans certaines conditions durant le Hajj (2:196, 5:95) ou pour avoir voulu divorcer de son épouse et d’être revenu sur sa décision (58:4). Il n’existe pas de jeûnes surérogatoires - tels que les six jours de Shawwal, le mois suivant le Ramadan.

CONCLUSION

Comme tous les autres rites de l’Islam, le jeûne du Ramadan est simple. DIEU veut vous faciliter les choses car ‘DIEU ne veut pas la difficulté pour vous’ (2:185). L’Islam tel que consigné par DIEU dans le Coran est simple. Ceux qui ne comprennent pas cet esprit de l’Islam sont ceux qui adhèrent aux pratiques non dictées par DIEU et ainsi se compliquent la religion.

Ils s’inventent une multitude d’interdits et de principes. Certains pensent qu’avaler sa salive revient à rompre son jeûne, alors que DIEU nous interdit de manger et de boire. La salive ne peut être considérée comme une nourriture ou comme un breuvage. C’est une sécrétion biologique naturelle de la bouche. D’autres pensent que le jeûne ne peut être entamée ou rompue qu’avec du sel ou des dattes. Hormis les interdits alimentaires clairement définis dans le Coran (6:145), DIEU ne nous impose pas un type de nourriture spéciale pour débuter ou rompre son jeûne.

Toutes ces innovations trouvent leur racine dans les livres de hadiths, qui promulguent des lois non dictées par DIEU. Le Coran nous invite à ne suivre que les lois promulguées par DIEU.

La fin du Ramadan est marquée par une festivité appelée Eid el-Fitr. Au premier jour après le mois de Ramadan, les gens se réunissent pour célébrer un repas, se saluer et se congratuler pour avoir accompli cette obligation divine (le jeûne). Il n’y a bien sûr rien mal à faire cela, pourvu que l’on n’érige pas cette fête en pratique religieuse obligatoire. C’est un choix personnel et non un devoir religieux. De même, comme précédemment mentionné, il n’existe pas de prière surérogatoire appelé ‘Eid Salat’ qui les gens accomplissent en congrégation au lendemain de la fin du jeûne.

Que DIEU vous bénisse et vous accorde les bienfaits de ce mois de jeûne.

Ramadan mubarak

Vass

Références: Cet article a été créé à partir des sources citées ci-dessous.

· QURAN, THE FINAL TESTAMENT by Rashad Khalifa, ph.D.
· About Ramadan.htm
· Night of Destiny – Night of Power Ramadan.htm
· Misunderstandings And Violations In Ramadan.htm



Le bonheur est la soumission à DIEU Seul

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24 septembre 2006

Bulletin n° 9 : La Zakat

Au nom de Dieu, Tout Gracieux, Tout Miséricordieux

La Zakat est un pilier fondamental de l’Islam. C’est la charité obligatoire dont tout musulman doit s’acquitter tout au long de l’année. Littéralement ‘zakat’ signifie ‘accroissement’, ‘purification’ ou ‘rendre pure’. L’importance vitale de la Zakat est reflétée dans les lois de DIEU par ce verset :

[7:156] … Ma miséricorde embrasse toute chose. Cependant, Je la spécifierais pour ceux qui mènent une vie droite, donnent la zakat (charité obligatoire) …


I – COMMENT DONNER LA ZAKAT ?

La Zakat doit être donnée ‘le jour des récoltes’ comme spécifié dans le verset suivant:

[6:141] … Mangez de leurs fruits, et acquittez-en les aumônes dues le jour des récoltes, et ne gaspillez rien. IL n’aime pas les gaspilleurs.

Chaque fois que nous percevons un revenu net, nous devons en prélever un certain pourcentage pour la Zakat. Ce pourcentage connu – comme DIEU le dit (70:24) - s’élève à 2.5% ; c’est le seul taux connu pour les musulmans. Ce pourcentage de 2.5% nous a été légué générations après générations, comme la prière (Salat), depuis l’époque d’Abraham.

Nous devons donc prélever 2.5% du revenu perçu pour l’une des catégories de personnes suivantes et dans cet ordre: les parents, les proches, les orphelins, les pauvres, les voyageurs (2:215).

La Zakat doit être soigneusement calculée et donnée de façon régulière – ou prélevée pour donner dès que possible - aux bénéficiaires définis dans le Coran (2:215).
Les impositions gouvernementales doivent être déduites, mais pas les autres dépenses telles que les dettes, les hypothèques, et les dépenses courantes. Si on ne connaît pas de personnes nécessiteuses, on peut donner la Zakat à la mosquée ou à une organisation caritative avec le but bien précis d’aider les pauvres.

Comme on le voit, la Zakat selon les lois de DIEU est simple. Malheureusement, la très grande majorité des musulmans a perdu la pratique de la Zakat telle que prescrite par DIEU dans le Coran. Les masses musulmanes ont été induites en erreur par les soi-disant « érudits » - qui ont abandonné le Coran et suivi les hadiths. Ces hadiths corrompus ont créé un ensemble de nouvelles règles pour la Zakat – règles non corroborées par le Coran.

1) La Zakat n’est pas liée au Ramadan

Les « érudits » musulmans ont lié la Zakat au jeûne de Ramadan ; en conséquence, la majorité des musulmans ne donnent leur Zakat qu’une fois par an.

Pourtant, le Coran nous informe clairement que la Zakat, tout comme la Salat, est un pilier à part entière de la religion (2:43, 5:55, 98:5) et n’est aucunement liée au jeûne de Ramadan. La Zakat a un rôle social, qui est de venir en aide aux proches ou aux nécessiteux. DIEU précise que la Zakat doit être donnée ‘le jour des récoltes’ c’est-à-dire le jour où nous récoltons les fruits de notre travail.
Si vous êtes salarié et recevez votre salaire chaque fin de mois, alors votre Zakat est due chaque fin de mois - le jour où vous recevez votre chèque de paye – car votre salaire représente le fruit de votre travail.
Donc, quelque soit la période de l’année, mois de Ramadan ou pas, lorsque nous récoltons les fruits de notre travail, nous sommes tenus d’en acquitter la Zakat. DIEU sait parfaitement que les pauvres et les nécessiteux ne sont pas pauvres et nécessiteux seulement pendant le mois de Ramadan mais pendant toute l’année.
En outre, puisque la Zakat va à une bonne cause, alors pourquoi faire attendre les bénéficiaires - qui sont en grand besoin – jusqu’à la fin de l’année ?

2) Une seule Zakat

Les « érudits » ont inventé d’autres Zakats non approuvées par DIEU telles que la Zakat Al-Fitr, la Zakat at-Eid, etc. Ils les ont rendues obligatoires alors que DIEU nous parle seulement d’une seule Zakat sur tout revenu perçu.

Bien évidemment, le Coran nous encourage à donner autant que nous pouvons en charité. Mais instituer une nouvelle Zakat revient à créer une nouvelle loi religieuse non autorisée par DIEU. Suivre une loi autre que la loi de DIEU constitue un acte d’idolâtrie (9:31, 42:21). Tout croyant peut aisément vérifier qu’il n’y a qu’UNE seule Zakat dans le Coran.

3) Les bénéficiaires de la Zakat

Le Coran définie cinq bénéficiaires de la Zakat (2:215), mais comme toujours, les « érudits » ont créé d’autres règles et d’autres catégories de bénéficiaires en plus de ce que DIEU nous enseigne dans le Coran.

Selon le Coran, nous devons payer la Zakat sur notre revenu et non en fonction du nombre de membres de notre famille, comme le prétend ceux qui ont abandonné le Coran.

4) La Zakat ne porte pas sur l’excès

Le Coran révèle que le Paradis est réservé aux croyants ‘qui donnent en charité pendant les temps cléments et pendant les temps difficiles’ (3:133-134). Ces versets indiquent clairement que la loi divine appelée Zakat (charité obligatoire) doit être observée lorsqu’on est dans l’aisance, mais aussi lorsqu’on traverse des temps difficiles. Ces versets démontrent que la Zakat ne porte pas sur l’excès, contrairement aux enseignements des soi-disant « érudits ».

Si la Zakat devait être donnée en fonction de l’excès, elle serait une loi injuste.

Une personne riche, qui dépense dans le luxe, possédant une dizaine de palaces et autant de belles voitures, peut ne pas avoir d’excès à cause de son train de vie ; et dans ce cas, cette riche personne n’aurait pas de Zakat à payer. Une personne modeste, au faible revenu, qui dépense juste pour le strict nécessaire et économise pour de futurs projets, peut avoir des excès : ses économies. Dans ce cas, elle aurait à payer la Zakat. Donc, vous voyez que si la Zakat était fonction de l’excès, la Zakat serait une loi parfaitement injuste. Ce n’est pas le cas. DIEU est le Plus Juste.

Chaque croyant(e) est tenu d’acquitter la Zakat en fonction des revenus qu’il/elle perçoit. Il n’y a pas un seul verset du Coran qui donne une quelconque exemption pour la Zakat à une personne à faible revenu. DIEU est conscient de nos besoins et de nos conditions de vie en toutes circonstances (24:64) ; nous devons toujours suivre Sa loi et nous exercer à la patience.


II – LES AUTRES CHARITES

DIEU a fixé le pourcentage à prélever pour la charité obligatoire (Zakat). Cependant, DIEU a laissé le choix aux croyants pour d’autres œuvres de charité afin de leur donner une occasion de gagner plus de crédits (2:261). Hormis la Zakat donc, tout croyant peut, à sa convenance, donner en charité. Les bénéficiaires de ce type de charité sont clairement définies dans les versets 9:60, 2:273 et 2:277.

[9:60] Les charités doivent être attribués aux pauvres, aux nécessiteux, aux travailleurs qui les collectent, aux nouveaux convertis, pour libérer les esclaves, à ceux qui sont accablés de dépenses imprévues, dans la cause de DIEU, et au voyageur étranger. Tel est le commandement de DIEU. DIEU est Omniscient, le Plus Sage.

[2:177] La piété ne consiste pas à tourner vos visages vers l’est ou l’ouest. Les pieux sont ceux qui croient en DIEU, au Jour Dernier, aux Anges, au Livre et aux prophètes ; et ils donnent de l’argent, gaiement, aux proches, aux orphelins, aux nécessiteux, au voyageur étranger, aux mendiants et pour libérer les esclaves ; et ils accomplissent leur prières (Salat) et donnent la charité obligatoire (Zakat)…

On note que certains destinataires de la Zakat sont aussi bénéficiaires des autres formes de charité. Les versets 2:215 et 2:219 parlent respectivement de la Zakat et de la charité (facultative) en employant le même terme ‘Nafaqa’ (unifiquun).
La charité (facultative) dans le Coran

o Sadaqa ou ses racines - 2:196, 2:263, 2:264, 2:271, 4:114, 9:60, 9:79, 9:103, 9:104, 58:12.

o Nafaqa ou ses racines - 2:219, (ceux-ci s’appliquent aussi à la Zakat) 2:261-262, 2:265, 2:267, 2:272, 2:273, 2:274, 3:134, 8:3, 9:121, 22:35, 28:54, 32:16, 63:10, etc.

La Zakat dans le Coran

o Zakaat - 2:43, 2:83, 2:110, 2:177, 2:277, 4:77, 4:162, 5:12, 5:55, 7:156, 9:5, 9:11, 9:18, 9:71, 19:31, 19:55, 21:73, 22:41, 22:78, 24:37, 24:56, 27:3, 31:4, 33:33, 41:7, 58:13, 73:20, 98:5.

o Haqq ou Haqqahu - 6:141, 17:26, 51:19

o Haqqun Ma'luum - 70:24

Il est intéressant de noter que le verset 6:141 est le seul à préciser le moment où donner la Zakat. Le verset 70:24 est le seul qui se réfère au pourcentage de la Zakat. Ce pourcentage est dit Ma’luum (connu). Cela signifie que le pourcentage à prélever pour la Zakat était déjà connu à l’avènement de Muhammad et donc ne nécessitait aucune correction par DIEU dans le Coran. C’est exactement le cas pour le nombre de rakats de la Salat et d’autres aspects de la religion qui n’ont pas été restaurés dans le Coran.
Bien que le même mot soit utilisé dans le verset 2:219 pour la charité (facultative), le montant est spécifiquement définie comme étant ‘afw’, c’est-à-dire « l’excès ». Et ceci traduit le caractère non obligatoire de cette autre charité.

La Zakat est spécifiquement mentionnée dans le Coran par son nom (Zakaat) ou énoncée comme ‘haqq’ (« devoir »), ou ‘haqqun ma’luum’ (« devoir connu »), et occasionnellement décrite comme ‘nafaqa’ (« dépenser ») comme dans le verset 2:215.



CONCLUSION

La Zakat ou la charité obligatoire - dont le taux de prélèvement est de 2.5% du revenu net – est à payer tout au long de l’année. La Zakat est décrite par DIEU dans le Coran comme étant un ‘montant connu’ de notre revenu (70:24).

La Zakat, comme les autres rites de l’Islam, a été initialement transmise au prophète Abraham (21:73, 22:78) et suivie par le prophète Muhammad.

Les vrais croyants donneront leur Zakat, régulièrement, pendant toute l’année et pas seulement pendant le mois de Ramadan. DIEU est le Tout Miséricordieux. DIEU n’a rien omis dans Son livre, le glorieux Coran (6:38).


Vass


Références: Cet article a été créé à partir des sources citées ci-dessous.

· QURAN, THE FINAL TESTAMENT by Rashad Khalifa, ph.D.
· Zakat, the Obligatory Charity.htm
· Zakat falsely connected to Ramadan.htm


Le bonheur est la soumission à DIEU Seul
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19 août 2006

Bulletin n° 8 : La conversion à l'Islam

Au nom de Dieu, Tout Gracieux, Tout Miséricordieux.

Pour se convertir à l’Islam, les Sunnites font cette déclaration : « Je témoigne qu’il n’y a de dieu que DIEU et je témoigne que Muhammad est le messager de DIEU ».

Formule en arabe : Ash-hadou anlaa ilaaha illallaahou waash hadou anna mohammadar rasoulallah.

Cette shahada corrompue [bulletin n°7 – La Shahada] est censée convertir toute personne qui la prononce en ‘musulman’. Ainsi, selon les traditionalistes, un croyant devient ‘musulman’ en témoignant sur DIEU et en témoignant sur Muhammad.

DIEU nous enjoint de faire preuve d’intel-ligence avant d’accepter toute information (17:36). Le Coran révèle que l’Islam a été pratiquée pendant des siècles avant l’avènement de Muhammad [bulletin n°6 – Abraham : fondateur de l’Islam].
Les croyants (Abraham, Ismaël …) d’avant la période mahométane devaient-ils témoigner sur Muhammad pour devenir musulmans ?

A la lumière du Coran, la shahada des hypocrites, imprégnée de l’idolâtrie du prophète Muhammad, ne peut être la formule de conversion à l’Islam.

Quelle est donc la véritable formule pour se convertir à l’Islam ? DIEU nous informe clairement, à maintes reprises, que Son livre – le Coran – est complet et doit être notre unique source pour toute question religieuse :

[6:115] La parole de ton Seigneur est complète, en vérité et justice. Rien ne peut abroger Ses paroles. IL est l’Entendeur, l’Omniscient.

Par conséquent, la réponse à la question posée est sans aucun doute dans le Coran.
I - ABRAHAM

L’Islam et tous ses rites ont été initialement enseignés à Abraham [bulletin n°6 : Abraham – fondateur de l’Islam]. Il est donc légitime de commencer par savoir comment Abraham s’est converti à l’Islam, comment il a affirmé sa foi. En effet, le Coran dit :

[4:125] Qui est mieux guidé en religion que celui que se SOUMET totalement à DIEU, mène une vie droite, suivant la foi (religion) d’Abraham : le monothéisme ?...

Rappelez-vous que ce verset a été révélé au messager Muhammad et c’est ce que le messager a ensuite enseigné aux croyants.

[2:130] Qui donc rejetterait la religion d’Abraham, excepté celui qui dupe sa propre âme ? ...

Par conséquent, il ne fait aucun doute que nous devons suivre la religion d’Abraham et faire ou dire ce que Abraham a fait ou dit. Et qu’a dit Abraham pour affirmer sa foi ? Le verset suivant nous répond :

[2:131] Quand son Seigneur lui dit ‘SOUMETS-TOI’ (Aslimu), il dit : « JE ME SOUMET AU SEIGNEUR DE L’UNIVERS» (Aslamtu Li Rabbil Aalameen)

La voici donc la véritable affirmation de la foi. Quand DIEU a montré à Abraham la religion parfaite, DIEU lui a ordonné de se soumettre (‘Aslimu’) et Abraham a répondu :


‘Aslamtu li rabbil aalameen’
JE ME SOUMETS AU SEIGNEUR DE L’UNIVERS

C’est la manière dont les Musulmans doivent affirmer leur foi.
Ce verset 2:131 nous expose clairement ce que le messager originel de l’Islam a dit pour affirmer sa foi. Il s’est soumis à DIEU, le Seigneur de l’Univers. Il est donc clair que les Musulmans ne peuvent pas attester de leur foi en témoignant sur un messager ou sur DIEU. L’Islam engage le croyant à se soumettre à la volonté de DIEU. Telle est d’ailleurs l’essence de la religion : Islam = soumission à DIEU.

Vous devenez MUSULMAN (SOUMIS à DIEU) en acceptant simplement de vous soumettre à la volonté de DIEU. Et Abraham donne la formule parfaite pour devenir MUSULMAN.

En poursuivant la lecture de la sourate 2, on lit que c’est bien cette formule qu’Abraham a transmise à sa descendance :

[2:132] ET ABRAHAM RECOMMANDA A SES ENFANTS DE FAIRE DE MEME, AINSI QUE JACOB : « O mes enfants, DIEU vous a choisi la religion ; ne mourrez donc point autrement qu’en Soumis ».

Ce verset dit bien deux choses distinctes:

1) Abraham a enjoint à ses enfants (dont les prophètes Ismaël, Isaac et Jacob) de faire ce qu’il a fait au verset 2:131.

2) Et Jacob aussi a enjoint à ses enfants (dont le prophète Joseph) de faire ce que Abraham a fait au verset 2:131.

Donc ce verset nous informe qu’Abraham a montré à ses enfants comment se convertir à l’Islam, et que Jacob en a fait autant en précisant à ses enfants de ‘ne point mourir autrement qu’en Soumis’. C’est ainsi qu’à la mort de Jacob, on peut lire :

[2:133] “Etiez-vous témoins quand la mort vint à Jacob, et qu’il dit à ses enfants: “Qu’adorerez-vous après moi ?” Ils dirent : « Nous adorerons ton Dieu, le Dieu de tes pères Abraham, Ismaël, et Isaac, le Dieu unique. A LUI NOUS SOMMES SOUMIS »

Telle est la vérité sur comment Abraham – ainsi que sa descendance - s’est soumis à DIEU et a affirmé sa foi (2:131-132). Tel est l’enseignement révélé au dernier prophète Muhammad. Le Coran rapporte qu’il a été ordonné à Muhammad de suivre la religion d’Abraham (2:135-136, 6:161, 16:123).

[2:135] Ils disent : « Il faut être Juif ou Chrétien, pour être guidé. » Dis : « NOUS SUIVONS LA RELIGION D’ABRAHAM - le monothéisme ; il n’a jamais été un adorateur d’idoles.
[2:136] Dis : « Nous croyons en DIEU, et en ce qui nous a été révélé, et en ce qui a été révélé à Abraham, Ismaël, Isaac …

Et le message révélé à Abraham est parfai-tement consigné dans le Coran et ainsi préservé soigneusement pour la postérité. A ceux qui rejettent ces vérités, DIEU dit :

[2:140] Dites vous qu’Abraham, Ismaël, Isaac, Jacob et les Tribus étaient Juifs ou Chrétiens ? Dis : « Savez-vous mieux que DIEU ? Qui est plus mauvais que CELUI QUI DISSIMULE UN TEMOIGNAGE QU’IL A RECU DE DIEU ? DIEU n’est pas inattentif à ce que vous faites. »

Pourquoi donc cherche t-on à dissimuler ce témoignage d’Abraham : ‘Aslamtu li rabbil aalameen’ ?
Comme tous les autres rites de l’Islam, nous allons voir que la formule d’Abraham a été transmise jusqu’à Muhammad.

II – SALOMON ET LA REINE DE SABA

Le Coran retrace l’histoire très instructive entre le prophète Salomon et la reine de Saba au sujet de la conversion à l’Islam (27:22-44) [Note : Le royaume de Saba se situait au Yémen actuel].

Le peuple de Saba était un peuple idolâtre qui se prosternait devant le soleil (27:44). Salomon souhaitait convertir ce peuple – au travers de sa reine - à la religion de DIEU. Comme on le lit dans le Coran, DIEU avait octroyé à Salomon un royaume tel que nul n’aura de pareil (38:35)… de sorte que Salomon avait à sa disposition des armées de djinns et d’hommes, et même des oiseaux (27:17). Pour prouver à la reine la grandeur de DIEU, Salomon usa des pouvoirs exceptionnels que DIEU lui avait attribués pour faire déplacer le palais de la reine, le remodeler et paver son intérieur de cristal. En voyant cela, la reine réalisa aussitôt le pouvoir de DIEU et se convertit :

[27:44] … « O mon Seigneur, j’ai fait du tort à mon âme. JE ME SOUMETS AVEC SALOMON A DIEU, LE SEIGNEUR DE L’UNIVERS. » (Rabbi inn salamtu nafsin, wa aslamtu ma’a Sulaimaana, lillaahi rabbiul aalameen).

Qui donc a appris à la reine que pour se convertir, il fallait ‘se soumettre au Seigneur de l’Univers’ ? Salomon bien évidemment. On peut donc déduire de ce verset que la formule d’Abraham a été transmise au prophète Salomon.
III – MUHAMMAD

DIEU a ordonné à Muhammad de suivre la religion d’Abraham – religion dont les rites étaient connus à son époque (6:161, 16:123). Le Coran rapporte que Muhammad a bel et bien suivi la religion d’Abraham, le monothéiste (2:135, 3:68).

[16:123] Puis nous t’avons inspiré (Muhammad) de SUIVRE LA RELIGION D’ABRAHAM, le monothéiste ; il n’a jamais été un adorateur d’idoles.

[3:68] Ceux parmi les gens qui sont les meilleurs à ce que réclamer d’Abraham sont ceux qui l’ont suivi, et ce prophète, et ceux qui croient...

C’est ainsi que Muhammad a suivi les rites d’Abraham. Lors de sa mission, DIEU n’a corrigé que les pratiques qui avaient été altérées dans la religion d’Abraham au fil des siècles. Muhammad a donc suivi Abraham et ses rites ; à savoir la prière (Salat), l’aumône (Zakat), le jeûne (Siyyam), le pèlerinage (Hajj) … et aussi la formule de conversion.

En effet, le Coran nous informe sans aucune ambiguïté que Muhammad a reçu le témoignage d’Abraham (2:131) pour se soumettre à DIEU :

[40:66] Dis : « Il m’a été interdit d’adorer les idoles que vous adorez à côté de DIEU, quand les révélations claires me sont parvenues de mon Seigneur. IL M’EST COMMANDE DE ME SOUMETTRE AU SEIGNEUR DE L’UNIVERS (wa umirtu un aslima li rabbil aalameen).

A votre avis, qui a ordonné à Muhammad de ‘se soumettre au Seigneur de l’Univers’ ? Ce verset prouve que DIEU a ordonné à Muhammad de faire ce que Abraham avait fait (2:131).
La seule religion acceptée par DIEU étant la Soumission à DIEU (3:19), il est commandé au messager Muhammad de dire :

[3:20] Et s’ils argumentent avec toi (Muhammad), alors dis : « JE ME SUIS ENTIEREMENT SOUMIS A DIEU (aslamtu waj hiyu lillah) ainsi que ceux qui me suivent. » Tu dois proclamer à ceux qui ont reçu le livre, ainsi qu’à ceux qui ne l’ont pas reçu : « VOUS SOUMETTREZ-VOUS ? » S’ils se soumettent, alors ils ont été guidés, mais s’ils tournent le dos, ta seule mission est de transmettre le message. DIEU est Clairvoyant sur tout le monde.
On lit donc (verset 3:20) que Muhammad devait donner l’exemple en disant aux gens qu’il s’est soumis à DIEU et en exhortant les gens à se soumettre à DIEU (ce qui équivaut à se convertir à l’Islam). Le verset suivant certifie que non seulement Muhammad mais aussi ses compagnons ont proclamé leur foi de la même façon qu’Abraham.

[6:71] Dis : « Devons-nous invoquer, à côté de DIEU, ce qui ne possède aucun pouvoir pour nous profiter ou nous nuire, et tourner les talons après que DIEU nous ai guidés ? ... Dis : « La voie de DIEU est en vérité la vraie voie et IL NOUS EST COMMANDE DE NOUS SOUMETTRE AU SEIGNEUR DE L’UNIVERS (wa umirna li nuslimn li rabbil aalameen) ».

Le messager et ses compagnons se sont donc soumis au Seigneur de l’Univers. Tous ces versets confirment qu’on devient musulman simplement en se soumettant à DIEU, exactement comme l’avait fait Abraham (2:131), et non pas en témoignant sur un prophète.

Comme tout bon musulman en conviendra, ce que le Coran rapporte n’est rien d’autre que le véritable enseignement religieux du prophète Muhammad. Nul verset coranique n’affirme – implicitement ou explicitement - que Muhammad aurait témoigné sur lui-même pour affirmer sa foi ; aucun verset n’indique que Muhammad aurait dit aux gens de témoigner sur lui. Par conséquent, la shahada des hypocrites contredit le Coran et ipso-facto les enseignements du prophète Muhammad.

Si une personne souhaite se convertir à l’Islam, ne devrait-elle pas suivre le parfait exemple de Muhammad, qui a affirmé sa foi de la même façon qu’Abraham ?

IV – LE CONCEPT DE ‘NOM ISLAMIQUE’

Hormis la fausse shahada des hypocrites, une autre innovation est le faux concept de ‘noms islamiques’.

En effet, lorsqu’une personne se convertit, les traditionalistes la pressent de choisir ce qu’ils appellent un ‘nom islamique’. S’il s’agit d’un homme, ils lui demandent de choisir un nom tel que Muhammad, Ali ou Ahmad… et s’il s’agit d’une femme, ils lui enjoignent de choisir Khadidja, Fatima ou Zaynab, etc… A y regarder de près, les noms proposés par les traditionalistes sont des noms arabes.
Le concept de ‘nom islamique’ n’existe pas dans le Coran. L’Islam, en tant que religion universelle, ne fait aucune différence entre les cultures, les races ou les couleurs des gens. En fait, le Coran spécifie bien que ceux qui seront sauvés dans l’Au-delà sont ceux qui arriveront vers DIEU avec un cœur pur, et pas ceux qui auront un certain type de nom !

[50:31-34] Le Paradis sera offert aux pieux, naturellement. C’est ce qui était promis à tout repentant, persévérant. Ils vénéraient le Plus Miséricordieux, en privé, et sont venus avec un cœur pur. Entrez-y en paix ; Voilà le Jour de l’Eternité.

Ainsi, exiger que seuls des noms arabes sont dignes d’être portés par les nouveaux convertis reflète une ignorance totale du Coran. L’acte de devenir musulman exige qu’une personne abandonne son idolâtrie, pas son identité, et qu’elle se conforme aux lois divines.
CONCLUSION

A la lumière du Coran, il est clair que la shahada d’Abou Hourairah a causé énor-mément de torts à beaucoup de gens. Chaque fois que quelqu’un témoigne sur Muhammad et sur DIEU, non seulement cette personne se fait du tort mais elle rejette aussi la religion d’Abraham (2:130). Abraham - le fondateur originel de l’Islam - et les musulmans d’avant la mission de Muhammad n’avaient pas à témoigner sur un quelconque messager !

Pour se convertir à l’Islam, les croyants doivent suivre les exemples donnés dans le Coran. Ils doivent dire : « JE ME SOUMET AU SEIGNEUR DE L’UNIVERS » (aslamtu li rabbil aalameen). Ceux qui se sont convertis de cette manière sont les prophètes Abraham, Isaac, Ismaël, Jacob, Salomon et bien sûr Muhammad. Si vous adoptez leur voie, alors vous êtes dans la bonne voie.

Le nouveau converti est appelé à se soumettre à DIEU en déclarant : « JE ME SOUMET AU SEIGNEUR DE L’UNIVERS » (aslamtu li rabbil aalameen) et à proclamer l’unicité divine en proclamant la shahada du Coran : « IL N’Y A DE DIEU QUE DIEU » (la ilaaha illa Allah).

La conversion n’est complète qu’avec l’obéissance aux commandements divins (22:32). Se convertir à l’Islam signifie se soumettre à DIEU Seul, et par conséquent obéir aux lois de DIEU Seul. Cela implique d’accepter et d’appliquer intégralement les lois édictées dans le Coran, puisque le Coran est la parole inaltérée de DIEU.


Vass
Références: Cet article a été créé à partir des sources citées ci-dessous.

· QURAN, THE FINAL TESTAMENT by Rashad Khalifa, ph.D.
· How to become a Muslim.htm
· The Innovation of ‘Islamic Names’

Le bonheur est la Soumission à DIEU Seul
International Community of Submitters

12 juillet 2006

Bulletin n° 7 : La Shahada

Au nom de Dieu, Tout Gracieux, Tout Miséricordieux
L’Islam ou religion d’Abraham (6:161) est parfaitement consigné en détails dans le Coran. Pourquoi alors des millions de personnes ont été prises au piège des enseignements d’un mystérieux narrateur de hadiths nommé Abou Hourairah ? N’ont-elles pas rejeté les enseignements du Coran tout en pensant le contraire ? DIEU nous dit dans le Coran :

[3:23] As-tu vu ceux qui ne connaissent qu’une partie du Livre, et qui, lorsqu’ils sont invités à adopter la loi de DIEU, s’en éloignent avec aversion ?

[3:24] ... C’est parce qu’ils sont trompés dans leur foi par leurs propres inventions.

Comme nous allons le voir, l’une de ces inventions concerne la shahada.

I – LA FAUSSE SHAHADA

Pour proclamer leur foi, les Sunnites font cette déclaration : « Je témoigne qu’il n’y a de dieu que DIEU et je témoigne que Muhammad est le messager de DIEU ».

Formule en arabe : Ash-hadou anlaa ilaaha illallaahou waash hadou anna mohammadar rasoulallah.

Selon la croyance sunnite, cette profession de foi (shahada en arabe) doit être récitée par tout Musulman comme attestation de son allégeance à l’Islam. Par conséquent, toute personne qui ne ‘témoigne’ pas n’est pas acceptée comme musulmane. Cette shahada est approuvée de façon générale dans le monde musulman.

Cependant, cette shahada n’est absolument pas corroborée par les enseignements du prophète Muhammad fondés sur le Coran.
Beaucoup de gens pourraient être étonnés par ce constat, parce que cette shahada est considérée comme le fondement de la croyance sunnite. C’est pourquoi il est important d’avoir un esprit critique avant de sauter à toute conclusions hâtives.

Dans cette shahada, le nom de Muhammad est associé au nom de DIEU. Pour les « érudits » sunnites, le nom du messager est mentionné seulement par respect pour lui. Mais ils ajoutent aussitôt que la prière (salat) devient nulle si son nom n’est pas mentionné dans la shahada. Cela n’est rien d’autre que le reflet de l’idolâtrie du prophète Muhammad.

Associer quelque chose ou quelqu’un à DIEU reflète du ‘shirk’, le plus haut degré de blasphème, que DIEU ne pardonne pas. Ceci est très clair dans le verset 4:48. Le Coran stipule clairement aux Musulmans que lorsqu’ils invoquent DIEU, ils ne doivent invoquer personne d’autre. La shahada des Sunnites ne peut donc être la voie correcte pour affirmer la foi puisque le nom du prophète Muhammad y est associé à celui de DIEU.
Les gens qui suivent aveuglément la religion peuvent facilement être induits en erreur. L’acceptation de cette shahada sunnite en est une preuve. Si seulement les gens lisaient et comprenaient le Coran, ils réaliseraient que DIEU a révélé le verset suivant au messager:

[17:36] Et n’acceptes aucune information, à moins que tu ne la vérifies toi-même. Je vous ai donné l’ouie, la vue et le cerveau et vous en êtes responsable.

Ce verset nous est plus que jamais applicable aujourd’hui comme il l’était pour le messager hier.
DIEU nous enjoint de vérifier les infor-mations et de faire preuve d’intelligence avant d’accepter toute information.

a) Abou Hourairah

La profession de foi récitée par les Sunnites tire son origine des hadiths rapportés par Abou Hourairah. Le hadith ci-dessous est tiré du livre Mishkat-ul-Masabih - traduction de Maulana Fazlul Karim - Tome 1, Chapitre 1, n°27 [publié par Book House, Lahore, Pakistan]. Il y a plusieurs versions de ce hadith, et les collections de Tirmidzi peuvent aussi être consultées. Le hadith se rapportant à la shahada dit :
‘Un jour Abou Hourairah parti vers les gens et leur dit que le messager l’avait autorisé à aller leur dire de réciter la Shahada « ash hadu anlaa ilaha illallhu wa ash hadu anna muhammadar rasulullah ». Ou d’après une autre version « muhammadan abduhu wa rasuluhu ». La première personne à qui Abou Hourairah donna la Shahada était Saidina Omar (futur second calife). Quand Omar l’eût entendu, il empoigna Abou Hourairah à la poitrine et le jeta par terre. Puis Omar mis son pied sur le cou d’Abou Hourairah et lui demanda comment il osait proférer un tel blasphème. Abou Hourairah s’écria alors et nomma le messager comme étant son garant. Quand Omar le secoua de nouveau, Abou Hourairah sortit une paire de babouches en cuir et les montra à Omar. Il raconta que les babouches lui avaient été données par le prophète comme preuve de ce qu’il disait. En reconnaissant les babouches du prophète, Omar se calma. Dès lors, tout le monde commença à réciter joyeusement la Shahada’.
Cette fable incroyable est la base de la shahada d’Abou Hourairah, qui a été malheureusement adoptée par des millions de musulmans !

Dans le Coran, DIEU dit que les croyants sont gentils les uns envers les autres et fermes avec les mécréants (5:54). D’où l’abondance dans les livres de hadiths d’histoires faisant état de l’amitié entre les compagnons du prophète et de la gentillesse des uns envers les autres. De sorte que même de nos jours, certains sunnites se saluent avec accolades et embrassades, tout cela symbolisant la fraternité entre compagnons. Mais dans ce hadith particulier, on a un compagnon envoyant violemment un autre compagnon à terre pour lui avoir apporté quelque chose d’aussi important que la shahada !

Dans une autre partie de ce même hadith, on rapporte qu’Omar aurait été demandé au messager (Muhammad) de confirmer que …
… c’est bien lui qui a envoyé Abou Hourairah avec ses babouches pour réciter la shahada. Quand le messager a dit oui, Omar aurait désapprouvé et déclaré que la shahada rendrait les gens ‘paresseux’ !

A propos des croyants et des compagnons du prophète, et Omar était l’un d’entre eux, le Coran dit :

[24:51] La seule parole que les croyants prononcent quand on les appelle vers DIEU et Son messager pour juger dans leurs affaires est ‘nous avons entendu et nous avons obéi’. Ce sont ceux-là les gagnants. La fable ridicule d’Abou Hourairah contredit non seulement le verset ci-dessus, mais aussi le verset 6:51 où DIEU ordonne au messager (et de façon implicite aux compa-gnons ainsi qu’à tous les musulmans) :

[6:51] Et prêches avec ce Coran ceux qui craignent la rencontre avec leur Seigneur…
Au lieu de cela, Abou Hourairah a prétendu que le prophète Muhammad lui avait donné ses babouches pour prêcher la shahada !

Le Coran précise que c’est Muhammad en personne qui transmettait le message. Nulle part il n’est dit que Muhammad aurait chargé quelqu’un d’autre de transmettre une partie du message dont il avait la charge. Pourquoi alors – selon ce hadith - Muhammad aurait-il délégué la transmission de la shahada à Abou Hourairah ?

La base de la foi islamique peut-elle reposer sur cette fable absurde d’Abou Hourairah ? Certainement pas !

La shahada d’Abou Hourairah contredit les véritables enseignements du prophète Muhammad. Le Coran a été révélé par DIEU à Muhammad qui a ensuite fait passer le message aux compagnons puis au reste du monde. En plus d’être la révélation de DIEU, le Coran représente aussi ce que le prophète Muhammad a dit et enseigné. Toute personne qui rejetterait ce simple fait ne peut s’appeler ‘musulman’.

Qu’est-ce que DIEU a commandé à Son messager Muhammad d’enseigner ?

[72:18] Les lieux d’adoration (mosquées) appartiennent à DIEU ; n’invoquez donc personne d’autre avec DIEU.

Cependant, la shahada d’Abou Hourairah (que les sunnites récitent durant leur Salats) ajoute le nom du messager à celui de DIEU !
b) DIEU Seul

L’être humain a une faiblesse majeure : il lui est difficile de croire en un Dieu invisible. Même le prophète Moïse avait ce problème lorsqu’il demanda à voir DIEU physiquement (7:143). Les êtres humains cherchent quelque chose de tangible, raison pour laquelle les Chrétiens ont d’abord élevé Jésus au rang de fils de DIEU, puis de DIEU Lui-même (9:30).

Similairement, les Sunnites idolâtrent le prophète Muhammad et lui ont donné un statut divin en ajoutant son nom dans leur shahada. En conséquence, ils devraient plutôt être appelés « Muhammadiens ». Leur rappeler leur idolâtrie ne fait que déclencher leur colère. Peut-être ne savent-ils pas que c’est le prophète Muhammad lui-même qui a enseigné ce verset :

[39:45] Quand DIEU Seul est mentionné, les cœurs de ceux qui ne croient pas en l’au-delà se crispent par aversion. Mais quand d’autres sont mentionnés avec LUI, ils se réjouissent.

Les Muhammadiens se mettent en colère lorsqu’on mentionne DIEU, sans aucun associé. Car DIEU Seul ne leur suffit pas ! Raison pour laquelle ils ne peuvent se résoudre à ne suivre que la parole de DIEU (6:114, 16:89) et à vouer leur culte exclusivement à DIEU (72:18, 98:5). Ils ne sont satisfaits que lorsqu’ils donnent des associés à DIEU, dans leurs pratiques.

La shahada d’Abou Hourairah est imprégnée de cette idolâtrie - à travers la formule ‘et j’atteste que Muhammad est le Messager de DIEU’. On verra plus loin que DIEU a révélé à son messager que ceci est en fait la shahada des hypocrites.

c) Les Hypocrites Exposés

Dans la sourate 9, DIEU informe Muhammad que des hypocrites l’entourent (9:61-63, 9:101) ; des hypocrites qui craignaient d’être exposés (9:64).
[9:101] Parmi les Arabes autour de vous, il y a des hypocrites. De même parmi les habitants de la cité, il y a ceux qui s’habituent à l’hypocrisie. Tu ne les connais pas mais Nous les connaissons. Nous doublerons le châtiment pour eux, puis ils finiront confinés dans un énorme châtiment.

Mais DIEU promet qu’IL exposera bien les hypocrites (29:11). DIEU explique par exemple à Muhammad qu’il peut reconnaître les hypocrites par la manière …
… dont ils s’engagent dans des discussions vaines.

[47:30] Si nous voulons, nous pouvons te les exposer, de sorte que tu les reconnaisses juste en les regardant. Cependant, tu peux les reconnaître par la manière dont ils parlent. DIEU est parfaitement au courant de vos actions.

Une telle méthode de reconnaissance des hypocrites est évoquée dans le verset 63:1.

[63:1] Quand les hypocrites viennent à toi et disent : « NOUS ATTESTONS QUE TU ES LE MESSAGER DE DIEU ». DIEU sait parfaitement que tu es Son messager. DIEU atteste que les hypocrites sont des menteurs. »

La phrase ‘NOUS ATTESTONS QUE TU ES LE MESSAGER DE DIEU’ est la seconde partie de la shahada d’Abou Hourairah, qui – comme indiqué dans le verset – est la shahada des hypocrites ! Ce que les hypocrites disent n’est que futilité parce que DIEU sait parfaitement que Muhammad est Son messager. DIEU n’a besoin de personne pour LUI réaffirmer ce qu’IL sait déjà à propos de Son propre messager !

Ainsi donc, quand des gens venaient à Muhammad et insistaient pour témoigner qu’il est bien le messager de DIEU, ils exposaient en fait l’hypocrisie de leur cœur. Et Muhammad discernait alors les hypocrites qui l’entouraient.

d) DIEU Suffit Comme Témoin

Cela vous surprendra peut-être, mais DIEU n’a jamais demandé à un musulman de témoigner sur Muhammad ! Au contraire, DIEU dit dans le Coran (4:79, 4:166, 6:19) :

[4:79] … Nous t’avons envoyé en tant que messager aux gens et DIEU SUFFIT COMME TEMOIN.
[4:166] Mais DIEU témoigne de ce qu’IL t’a révélé. IL l’a révélé avec Sa connaissance. Et les Anges aussi en témoignent, MAIS DIEU SUFFIT COMME TEMOIN.

C’est exactement ce que Muhammad a enseigné à tous les croyants. Il n’y a nul besoin de témoigner sur lui (Muhammad) parce que DIEU témoigne déjà de sa mission et le témoignage de DIEU est amplement suffisant. Raison pour laquelle ce que les hypocrites disent (63:1) n’est que futilité.
Comprenez-vous le verset 4:166 ? Ce verset dit que même le témoignage des Anges - qui ont un rang éminemment élevé dans la création - est inutile puisque DIEU témoigne déjà.

Quelle est la valeur de votre témoignage face au témoignage de DIEU ? Le Coran répond en ces termes :

[6:19] Dis : « QUI A LE TEMOIGNAGE LE PLUS GRAND ? ». Dis : « DIEU. IL EST TEMOIN ENTRE VOUS ET MOI que ce Coran m’a été inspiré afin de le prêcher à vous et quiconque il atteint…

Donc, ces versets nous enseignent un fait capital dont DIEU témoigne directement: Muhammad était un messager de DIEU, dont la mission était de prêcher le Coran à l’humanité.

DIEU ne demande pas aux gens de témoigner de ce fait; les gens doivent juste accepter ou refuser ce fait. De même, DIEU décourage également les tentatives de témoignages sur d’autres messagers.

[28:44] « Tu n’étais pas sur le flanc du Mont ouest quand nous avons donné à Moïse les commandements. TU N’ETAIS PAS TEMOIN. »

Il est clair que les gens ne sont pas appelés à ‘témoigner’ de la mission des messagers de DIEU.

e) Pas De Distinctions Entre Messagers

Les vrais croyants savent que Muhammad est bien le messager de DIEU, et obéissent aux commandements du Coran, notamment le commandement dictant aux musulmans de ‘ne pas faire de distinctions entre les messagers de DIEU’ (2:136, 2:285, 3:84, 4:150).

[2:285] Le messager a cru en ce qui lui est descendu de la part de son Seigneur, ainsi que les croyants. Ils croient en DIEU, en Ses anges, en Son livre et en Ses messagers : ‘Nous ne faisons aucune différence entre Ses messagers’. Ils disent : ‘Nous avons entendu et obéi. Pardonnes-nous, notre Seigneur. Vers Toi est le retour ultime’.

Ainsi, les croyants ont ces cinq attributs :
(1) ils croient en DIEU,
(2) ils croient en Ses anges,
(3) ils croient en Ses livres,
(4) ils croient en Ses messagers,
(5) et ils ne font aucune distinction entre Ses messagers.

En conséquence, toute personne qui ne traite pas les messagers de DIEU de la même manière n’est pas croyante (4:150). Or, en associant Muhammad à DIEU dans leur shahada, les Sunnites élèvent Muhammad au-dessus des autres messagers et violent ainsi ce commandement coranique.
II – LA VERITABLE SHAHADA

Le Coran étant complet et parfaitement détaillé (6:114), il contient la formulation correcte de la shahada. La véritable shahada est celle de DIEU, de Ses anges et des gens doués d’intelligence.

[3:18] DIEU atteste qu’il n’y a de dieu que LUI, ainsi que les Anges et les doués d’intelligence. En vérité et en justice, il n’y a d’autre dieu que LUI, Le Puissant, Le Sage.

La shahada est décrétée dans ce verset par la formule :

Il n’y a de dieu que DIEU
[La ilaaha illa Allah]

Cette shahada est répétée une multitude de fois dans le Coran (3:62, 4:87, 6:102, 40:65). L’expression spécifique formulant la shahada apparaît en fait dans 19 sourates; la première fois dans le verset 2:163 et la dernière fois dans le verset 73:9.

Toute autre shahada différente de la shahada proclamée dans le Coran ne peut être que fausse.

Le Coran révèle que tous les messagers avant Muhammad – dont Abraham, Moïse, Jésus - sont venus avec cette shahada:

[21:25] Nous n’avons envoyé aucun messager avant toi sans l’inspiration : ‘Il n’y a de dieu que Moi ; adorez Moi seul’.

Le Coran révèle aussi que Muhammad est venu avec cette même shahada :

[13:30] … Dis : ‘IL est mon Seigneur. Il n’y a de dieu que LUI. Je place ma confiance en LUI seul ; vers LUI est mon retour ultime’.

Dans ce verset (13:30), il est ordonné à Muhammad de proclamer qu’il n’y a de dieu que LUI (DIEU) ; nulle part dans le Coran, le nom de Muhammad n’est associé à celui de DIEU.

La shahada est le message le plus important du Coran ; c’est d’ailleurs le premier pilier de l’Islam. Elle proclame la réalité de l’unicité divine par essence ; et par conséquent, la nécessité de n’adorer que DIEU et de ne point associer quelque chose ou quelqu’un avec DIEU.

CONCLUSION

A la lumière du Coran, témoigner de la mission de Muhammad n’est que le reflet de l’adoration que les hypocrites portent à Muhammad. Puisque ‘DIEU suffit comme témoin’ (4:79, 4:166), la shahada d’Abou Hourairah n’est que futilité. Pire, cette shahada viole les commandements inter-disant d’associer un autre nom à celui de DIEU (39:45, 72:18) et de faire des distinc-tions entre les messagers de DIEU (2:136).

A ceux qui insistent pour rejeter les enseignements du Coran et qui insistent pour suivre les hadiths, DIEU dit :

[11:18] Qui sont plus mauvais que ceux qui inventent un mensonge sur DIEU ? Ils seront présentés devant leur Seigneur, et les témoins diront : « CEUX LA SONT CEUX QUI ONT MENTI SUR LEUR SEIGNEUR… ».

[11:19] Ils éloignent (les gens) du chemin de DIEU et cherchent à le rendre tortueux, et ils sont sceptiques en l’Au-delà.
Quant aux croyants, ils croient en DIEU et obéissent aux lois divines prescrites dans le livre de DIEU (le Coran). En conséquence, leur shahada est celle de DIEU, proclamée dans le Coran par :

Il n’y a de dieu que DIEU
(La ilaaha illa Allah)

L’importance de cette shahada devient plus évidente lorsqu’on comprend la tendance humaine à l’idolâtrie, que le Coran nous commande expressément de rejeter.

Les croyants sont ceux qui n’imprègnent pas leur foi d’idolâtrie. Ce sont ceux qui sont dans la bonne voie.

[6:82] Ceux qui croient, et ne polluent pas leur croyance d’idolâtrie, ont mérité la sécurité parfaite, et ils sont certainement bien guidés.

Vass
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28 juin 2006

Bulletin n° 6 : Abraham fondateur de l'Islam

Au de Dieu Tout Gracieux, Tout Miséricordieux


Le Coran parle amplement du prophète Abraham (Ibrahim en Arabe) à travers plusieurs sourates. Cependant, force est de constater - parmi les musulmans - une ignorance totale de la véritable place d’Abraham, notamment dans les origines de l’Islam. Cette ignorance est due, entre autres, à leur refus de lire le Coran.

[3:67] Abraham n’était ni Juif, ni Chrétien ; il était un monothéiste soumis (musulman). Il n’a jamais été un adorateur d’idoles.

I – LES ORIGINES DE L’ISLAM

L'un des mythes les plus répandus est que Muhammad est le fondateur de l'Islam. Bien que l'Islam (c’est-à-dire la ‘soumission à DIEU’) soit la seule religion reconnue par DIEU depuis l'époque d’Adam (3:19, 3:85), le Coran nous apprend qu’Abraham (22:78) fut le premier à avoir utilisé le mot ‘Islam’ et que c'est lui qui a nous a appelé ‘Soumis (Musulmans)’.

En effet, le Coran révèle dans des termes sans équivoques qu’Abraham est le fonda-teur de l’Islam tel qu’il est pratiqué jusqu’à nos jours et que toutes les pratiques religieuses de l’Islam (prière, zakat, jeûne et pèlerinage) nous ont été léguées par Abraham, génération après génération.

L’histoire qui revient souvent à propos d’Abraham est la multitude de débats qu’il eut avec son père pour le guider dans la voie droite. Le Coran nous informe que le père d’Abraham - Azar (6:74-81) – était un idolâtre et nous relate les tentatives infructueuses de son fils pour le guider vers DIEU (21:52-71, 26:70-87, 37:83-100).
Malheureusement Azar et son peuple s’entêtèrent dans leur idolâtrie, héritée de leurs ancêtres, au point de vouloir brûler Abraham quand celui-ci détruisit leurs idoles (21:68-73). DIEU intervint pour sauver Abraham, puis le guida vers la vallée désertique de La Mecque. Là, sous la supervision divine, Abraham construisit la Kaaba et fonda l’Islam et ses rites. Abraham a demandé à DIEU de lui enseigner les rites de la religion lorsqu’il construisait la Kaaba (2:127-128) avec son fils Ismaël :
[2:128] « Notre Seigneur, fais de nous Tes Soumis, et de nos descendants une communauté soumise à Toi. ENSEIGNES-NOUS LES RITES DE NOTRE RELIGION et rachètes nous. Tu es le Rédempteur, le Plus Miséricordieux. »

La réponse à cette demande est rapportée dans la sourate 21 (versets 71 à 73) :

[21:73] « … et Nous leur enseignâmes le bien et L’ACCOMPLISSEMENT DE LA SALAT ET DE LA ZAKAT. »

La Salat, la Zakat ainsi que tous les autres rites ont été enseignés à Abraham. Avant lui, il n’y avait pas de pratiques religieuses ; la seule croyance en l’unicité de DIEU suffisait. Les messagers antérieurs à Abraham, tels que Noé (sourate 71), n’évoquent jamais de pratiques religieuses parce qu’il n’y en avait pas. Par contre, les messagers postérieurs, tels que Moïse, Jésus puis Muhammad, mentionnent des rites initialement enseignés depuis Abraham.

Abraham est le premier et dernier dépositaire des pratiques de l’Islam. Comme nous allons le voir, le Coran fourmille de versets clairs qui prouvent que l’Islam et tous ses rites ont été initiés par Abraham.

Le Coran confirme que Muhammad était bien de ceux qui suivaient Abraham.

[3:68] Ceux qui sont dignes d’Abraham sont ceux qui l’ont suivi, et ce prophète, et ceux qui croient. DIEU est le Seigneur et Maître des croyants.

Le prophète Muhammad était donc un disciple du prophète Abraham. Et puisque nous sommes des disciples de Muhammad, alors en toute logique, nous sommes aussi des disciples d’Abraham.

b) La question favorite

« Si le Coran est complet et très détaillé (comme DIEU le proclame), où peut-on trouver les détails de la prière ? »

Cette fameuse question des traditionalistes révèle une ignorance totale du Coran ainsi qu’une volonté inconsciente de vouloir démontrer que DIEU - malgré Ses assertions répétées que le Coran est complet et très détaillé (6:38, 6:114, 16:89) - a omis quelque chose.

Comme nous l’avons vu, lors de la mission de Muhammad, toutes les pratiques de l’Islam étaient déjà connues [lire l’encadré ci-contre]. Les détails de la prière avaient déjà été transmis via Abraham ; il n’était donc pas nécessaire de retransmettre des pratiques que toute l’Arabie connaissait déjà. Une preuve de la parfaite transmission des pratiques religieuses d’Abraham repose dans le fait qu'elles sont acceptées "unanimement". Il n'y aucun désaccord en ce qui concerne le nombre de Rakats dans les cinq prières quotidiennes. Cela prouve que DIEU les a préservées.

Le code mathématique du Coran confirme le nombre de Rakats pour chaque prière : 2, 4, 4, 3, 4. En effet, le nombre 24434 est un multiple de 19.

Le Coran rapporte que Muhammad a suivi la religion d’Abraham, le monothéiste (2:135, 3:68). Le Coran ne s'occupe et ne corrige que les pratiques qui ont été altérées dans la religion d’Abraham.

Concernant la prière par exemple :

· Les ablutions ont été rétablies aux quatre étapes d'origine (5:6).
· Le ton de la voix a été restauré – ni trop basse, ni trop haute (17:110).

S’il n’y a pas eu de modifications des autres détails de la prière dans le Coran, c’est parce cela n’était pas nécessaire ; ils étaient intactes à la révélation du Coran. DIEU ne commet jamais d’oubli, ni d’erreur (20:52, 19:64). Concernant les autres rites :

· Le jeun a été simplifié pour permettre les rapports sexuels la nuit (2:187).
· La façon de donner la Zakat a été rétablie dans le verset (6:141).
· Le Hajj a été restauré durant les quatre mois sacrés (Zul-Hijjah, Muharram, Safar, Rabi I) qui lui correspondent (2:197).

III – LE ‘SACRIFICE’ D’ISMAEL

La parfaite soumission d'Abraham à DIEU est illustrée par sa fameuse résignation à sacrifier son fils Ismaël, lorsque qu'il crut que DIEU le lui avait ordonné. En fait, c'est Satan qu'il l'a poussé à agir ainsi. DIEU n’a jamais ordonné à Abraham de LUI sacrifier Ismaël. DIEU est le Tout Miséricordieux et DIEU ne viole jamais Sa propre loi: ‘DIEU ne pousse jamais au péché’ (7:28).

Quiconque qui croit que DIEU a demandé à Abraham de sacrifier son fils ne peut parvenir au Paradis. Le seul fait de penser que le Très-Haut est capable de faire une telle chose est un blasphème grave. Aucun verset du Coran ne nous dit que DIEU aurait ordonné à Abraham de tuer son fils.

Au contraire, DIEU est intervenu pour sauver Abraham et Ismaël du complot de Satan (voir 37:102-109). DIEU a justement dit à Abraham: ‘Tu as cru au songe…’ (37:105).

Il ne fait aucun de doute que le rêve lui a été inspiré par Satan. La loi irrévocable de DIEU est qu’IL ne pousse jamais ses créatures au péché (7:28).

DIEU a racheté la vie d’Ismaël en remplaçant son sacrifice par celui d’un animal. C’est ce sacrifice d’animal que perpétuent les pèlerins quand ils arrivent à Mina – lors du Hajj.

CONCLUSION

Contrairement aux mythes véhiculés par les traditionalistes musulmans, le Coran nous apprend sans ambiguïtés qu’Abraham est le messager originel de l’Islam et que Muhammad était l’un de ses disciples (16:123, 3:68). DIEU nous invite à plusieurs reprises à suivre l’exemple parfait de soumission d’Abraham (16:120-121, 60:4-6) qui est constamment cité dans le Coran comme n’ayant jamais été un idolâtre.

L’idolâtrie se transmettant généralement de parents à enfants, une notion maintes fois répétée dans le Coran est de ne pas suivre aveuglément ses parents (2:170, 7:28, 7:70, 7:173, 9:23, 11:62, 12:40, 31:21).

Voici pourquoi le refus d’Abraham d’adhérer à l’idolâtrie de son père et son peuple (43:26-28) est un exemple perpétué dans le Coran pour tout croyant sincère :

[43:28] Cet exemple (d’Abraham) a été érigé en PERPETUELLE LECON POUR LES GENERATIONS SUIVANTES ; peut-être qu’ils rachèteront leurs âmes.

De par son comportement exemplaire vis-à-vis des idolâtres et de par sa parfaite soumission à DIEU, DIEU fit d’Abraham son ami et plaça dans sa descendance ‘la prophétie et le Livre’ (4:125, 29:27).

Espérons qu’un jour, ceux qui cherchent la vérité (Juifs, Chrétiens, Musulmans) sauront adopter l’exemple d’Abraham en refusant de suivre aveuglément leurs ancêtres qui ont initiés les innovations et les mythes dans la religion. C’est l’une des conditions pour qu’ils trouvent le chemin vers la véritable religion enseignée dans le Coran.

Vass

LES IDOLATRES D’HIER ET D’AUJOURD’HUI

La communauté arabe - avant et pendant la période mahométane - suivait la religion d’Abraham, qui au fil des siècles avait été dénaturée. La Kaaba, construite par Abraham pour l’adoration de DIEU, était devenue un temple d’idolâtrie. C’est ainsi qu’Abou Lahab, Abou Jahl et les autres idolâtres Qoraïch connaissaient et observaient déjà les 5 prières quotidiennes, exactement de la même façon que nous les pratiquons aujourd’hui avec une seule nuance : la fatiha abrahamique (fatiha en araméen, langue parlée par Abraham).
Le Coran témoigne dans la sourate 8, versets 30 à 35, que les idolâtres – qui réfutaient pourtant la mission de Muhammad – pratiquaient la prière:

[8:35] LEURS PRIERES au temple (Kaaba) n’étaient que tromperies et répulsion des gens. Par conséquent, subissez le châtiment pour votre mécréance.

Leurs prières ne pouvaient être agréées car ils adoraient d’autres divinités en dehors de DIEU ; les versets 53:19-20 citent Allaat, Al-Uzzah, Manaat.

L’idolâtrie manifeste pratiquée par des millions de musulmans aujourd’hui est identique à celle des Qoraïch, avec une seule différence: les idoles ont changé. Des millions de musulmans vont à la mosquée pour prier ; leurs prières censées être adressées à DIEU sont aussi adressées à d’autres divinités (spécifi-quement Abraham et Muhammad).

Avec l’innovation appelée tashahoud, les masses musulmanes de nos jours déifient Abraham et Muhammad contre leur gré, en priant pour eux et pour leur famille. Le Coran nous apprend que le père d’Abraham était un idolâtre (21:52-71, 37:83-100). Abraham a fini par rejeter son père (9:114). Du côté de Muhammad, c’est son oncle Abou Lahab qui était le leader de ceux qui s’opposaient à sa mission. DIEU a fait descendre la sourate 111 pour condamner Abou Lahab.

Non seulement Abraham et Muhammad n’ont pas besoin de leur prière, mais, en priant pour les familles d’Abraham et de Muhammad, les adeptes de la tashahoud prient aussi pour Azar et Abou Lahab !!

Références: Cet article a été créé à partir des sources suivantes :

· QURAN, THE FINAL TESTAMENT by Rashad Khalifa, ph.D
· Appendix 9 : Abraham – Original Messenger of Islam
· Quran, Hadith and Islam (by Rashad Khalifa, ph.D)



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